C'était
courant pour Moïse, vivant dans le désert, de
voir brûler un buisson. En soi, ce n'était
pas un événement extraordinaire, il avait
déjà dû être témoin de
choses semblables précédemment. Mais ce qu'il
n'avait jamais vu, c'est un buisson brûler sans cesse,
sans se consumer. Alors, Moïse réalisa qu'il
était face à " une grande vision ",
quelque chose d'exceptionnel, même de surnaturel.
Lisez
Ex
3.1-15. Quel élément fondamental de
la véritable adoration pouvons-nous entrevoir dans
ces versets?
Dès
le départ, nous voyons ici quelque chose de la sainteté
de Dieu et de l'attitude à adopter pour l'approcher.
Dieu a demandé à Moïse d'enlever ses
souliers car il était sur une terre sainte. Le Seigneur
faisait une nette différence entre lui - le Seigneur
- et Moïse, un pécheur ayant besoin de grâce.
Vénération, respect et crainte sont des attitudes
décisives pour nous engager dans une véritable
adoration.
Un
autre point important: ici, Dieu est au centre de cette
expérience. La première réponse de
Moïse a été: " Qui suis-je, pour
aller vers Pharaon ? " Il met l'accent sur lui-même,
ses besoins, ses faiblesses et ses craintes. Peu après,
cependant, il change d'attitude par rapport à Dieu
et à ce qu'il peut envisager de faire. Comme il est
essentiel que notre culte soit centré sur Dieu et
non sur nous-mêmes!
Cela
nous conduit à un autre élément du
culte: celui du salut et de la délivrance. L'exode
d'Egypte a été un symbole du salut en Jésus-Christ
(1
Co 10.1-4). Dieu n'est pas apparu à Moïse
simplement pour se faire connaitre à lui mais également
pour l'informer de l'uvre de délivrance entreprise
en faveur des enfants d'Israël. De la même manière,
Jésus n'est pas venu sur la terre essentiellement
pour représenter Dieu et nous en révéler
davantage sur lui. Non, Jésus est venu mourir pour
nos péchés, donner sa vie en rançon.
Il a subi la mort qui nous était destinée.
Bien sûr, par cette mort, nous en apprenons plus sur
le caractère de Dieu, mais finalement, le Christ
est venu pour payer la peine pour nos péchés
et nous donner ainsi la véritable délivrance,
symbolisée en partie par ce que le Seigneur a fait
pour Israël en le libérant d'Egypte.
Combien
de temps passez-vous à méditer sur la croix
et la délivrance accordées en Jésus
? Ou passez-vous plus de temps à penser à
d'autres choses incapables de vous sauver? Quelles sont
les implications de votre réponse ?