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S 13 présente le récit du meurtre prémédité,
par Absalon, de son demi-frère Amnon. Absalon s'est
enfui du pays, attendant son heure. David se retrouvait
une fois de plus dans une situation difficile. Amnon s'était
rendu coupable du viol de sa demi-sur Tamar, sur
d'Absalon. Il semblerait que David -paralysé par
le souvenir de son propre péché- ait été
incapable de faire régner la justice. En prenant
les choses en mains lui-même, Absalom a vengé
le viol de sa sur et restauré l'honneur familial
(l'honneur et la honte étaient deux éléments
importants du system de valeurs à l'époque
de David). Puis, bienfait non-négligeable, maintenant
qu'Amnon, fils ainé de David, était mort,
Absalom était le prochain héritier au trône.
Le cur de David était déchiré
entre son chagrin pour son fils mort et son amour pour Absalom.
A cela s'ajoutait la conscience aiguë que tout ce gâchis
trouvait sa source dans son propre péché.
C'est
alors que Joab a décidé de s'impliquer. Mais
comme il ne voyait pas comment s'immiscer dans les affaires
du roi David, il a eu recours à la ruse et a fait
appel à une femme sage de Teqoa.
Lisez
2
S 14. Que suggère l'histoire de la femme de
Teqoa sur l'amour et le pardon de Dieu ? Et, que nous apprend
ce passage sur Joab ?
L'histoire
que Joab a demandé à la femme de raconter
suggère qu'il connaissait le grand amour de Dieu
envers le pécheur. Sa théologie était
correcte. Malheureusement, ce n'était pour lui qu'une
connaissance théorique. Sa propre vie continuait
d'être dirigée par un esprit de vengeance et
l'absence de pardon. Joab était devenu indifférent
à l'amour de Dieu. Pour lui, tout, même la
religion, avait une fin politique et pouvait servir à
améliorer sa situation. Il avait conscience du potentiel
d'Absalom et voulait plaire au futur roi. Il semble, cependant,
qu'il avait trouvé son équivalent en Absalom.
Il n'a reçu aucun remerciement pour son initiative.
Absalom ne pensait qu'à se servir de lui et lui a
vite montré qu'il pouvait se montrer aussi rusé
et aussi dangereux que lui. Il a brulé ses champs
pour l'obliger à arranger un rendez-vous avec David
(2
S 14.28-33). Grâce à l'interférence
d Joab, tout était désormais en place pour
une affreuse révolte qui conduirait à la guerre
civile.
Dans
quelle mesure l'ambition personnelle, l'orgueil et le désir
de pouvoir motivent-ils vos actes ? Comment en prendre conscience
? Comment, par la grâce de Dieu, combattre ces défauts
avant qu'ils ne vous conduisent à la ruine ?