"
La foi de Caleb ne varia pas depuis l'époque où
il contredit le témoignage incrédule des espions.
Il crut à la promesse que Dieu avait faite à son
peuple de le mettre en possession du pays de Canaan, et il en
suivit pas à pas l'accomplissement. Avec son peuple, il
endura les longs voyages, il participa aux déceptions et
aux peines des coupables. Il partagea les privations, les périls
et les fléaux, comme aussi les années qui suivirent.
Mais loin de se plaindre, il glorifia la miséricorde de
Dieu qui lui avait conservé la vie, alors, que ses frères
avaient péri dans le désert. Âgé de
plus de quatre-vingt ans, Il n'avait rien perdu de sa vigueur.
Aussi, loin de réclamer pour lui un pays déjà
conquis, il demanda le territoire que les espions avaient jugé
imprenable entre tous.
Avec
le secours de Dieu, il se proposait d'arracher cette forteresse
aux géants mêmes dont la puissance avait terrorisé
Israël. Mais ce n'était pas le désir des honneurs
ou d'un avancement personnel qui motivait sa requête. Ce
vaillant guerrier, blanchi sous les armes, voulait donner à
Israël un exemple qui soit tout à l'honneur de Dieu
et qui serve à encourager les tribus à achever une
tâche qu'elles avaient jugé impossible : la conquête
du pays de Canaan.
" - Ellen WHITE, Patriarches et prophètes,
" Le partage de Canaan ", p. 495, 496.
Nous, les chrétiens, nous sommes constamment bombardés
de " faits " interprétés d'une telle façon
qu'ils s'opposent à notre foi. Remarquez que le verbe clef,
ici, est " interpréter ". Comment relever de
tels défis sans nous ridiculiser, tout en restant intègre
?
La
façon dont nous interprétons les " faits "
n'est pas toujours correcte. Par exemple, la matière nous
parait solide, alors qu'en réalité, elle est remplie
d'espace. Quand on regarde le sol, on a l'impression qu'il est
immobile, alors qu'il se déplace en réalité
très rapidement dans l'espace. Lorsque nous nous trouvons
dans une pièce fermée et vide, nous n'entendons
rien, et pourtant l'air dans la pièce est rempli d'ondes
radio transportant toutes sortes de sons. Quelles leçons
en retirer sur ce que signifie vivre par la foi et non par la
vue ?
En nous inspirant de la vie de Caleb, comment former les nouveaux
croyants, ainsi que les jeunes et les enfants pour les préparer
à occuper des postes de dirigeants et à prendre
des responsabilités au sein de l'Église ?
Caleb est resté auprès de son peuple, même
quand celui-ci a commis des péchés et des erreurs
grossières. Quelles leçons en retirer aujourd'hui,
nous qui sommes adventistes du septième jour ?