mercredi, 22 décembre, 2010
13_Baruch

" Quel Malheur pour moi! "


Le Seigneur a adressé à Baruch et à lui seul un message particulier (Jr 45). Ce n'est guère surprenant, étant donné les circonstances.
Premièrement, dans Jr 45.1, il est fait référence à la quatrième année de Joïaqim, ce qui place le chapitre 45 après le chapitre 36. Jérémie était très certainement en prison et il n'était plus possible d'envisager un renouveau de la part des dirigeants de Juda. Deuxièmement, l'avenir de Baruch, du moins selon une perspective humaine, semblait, au mieux, peu réjouissant. Comme nous le lisons dans Jr 45.3, Baruch semblait passer, comme on le dit parfois, un mauvais moment.

Il est certain que le fait de se sentir rejeté, triste ou déprimé fait partie de l'existence humaine sur notre terre déchue. Il existe de nombreuses raisons de se sentir ainsi. Cela ne constitue pas un péché, ni quelque chose de mal. Etant donné les circonstances, il serait presque inhumain de ne pas se sentir ainsi ! Il est certain que beaucoup de personnages bibliques ont eu par moments des accès de désespoir (voir 1 R 19.4; Jb 6.2, 3; Ps 55.5). Penser qu'on puisse parvenir à échapper à de tels sentiments revient à se tromper lourdement.

Lisez Es 53.1-5. Quel état d'esprit et quels sentiments sont décrits ici? Par qui sont-ils ressentis ? Que devons-nous comprendre ?

Il importe avant tout de se rappeler, en période de détresse ou de tristesse, que Dieu ne nous abandonne pas. Cela signifie que, comme pour l'ensemble de l'humanité déchue, nous souffrons dans cette vie. Il importe peu, en un sens, que nous souffrions notre faute ou non. L'important c'est que, malgré nos souffrances, nous ne laissions pas le malin utiliser notre chagrin pour nous détourner du Seigneur et nous rendre amer à son égard. Il importe avant tout de proclamer les promesses divines de pardon, de guérison, d'un avenir meilleur cet d'une vie nouvelle sous de nouveaux cieux et sur une nouvelle terre.

Nous aspirons tous à des moments harmonieux, à une existence meilleure, ici et maintenant. Mais le plus souvent ce n'est pas possible, étant donné la nature du monde ou, du moins, cela ne se passe pas comme nous l'avions imaginé. Il est donc essentiel, quelles que soient les épreuves traversées, que nous n'oubliions pas la grande espérance qui se réalisera une fois qu'aura définitivement pris fin la terrible expérience du péché, de la souffrance et de la mort.

Citez certaines de vos promesses favorites sur la venue de nouveaux cieux et d'une nouvelle terre. Lisez-les, priez à leur sujet, et demandez au Seigneur de préserver votre foi jusqu'au jour ou elles se réaliseront.