"
Il dit encore: En vérité, je vous le dis, aucun
prophète n'est bien reçu dans sa patrie. C'est la
vérité que je vous dis: il y avait beaucoup de veuves
en Israël aux jours d'Elie, lorsque le ciel fut fermé
trois ans et six mois et qu'il y eut une grande famine sur tout
le pays; et cependant Elie ne fut envoyé vers aucune d'elles,
si ce n'est vers une femme veuve, à Sarepta dans le pays
de Sidon. Il y avait aussi beaucoup de lépreux en Israël
au temps du prophète Élisée; et cependant
aucun d'eux ne fut purifié, si ce n'est Naaman le Syrien,
(Lc
4.24-27)
Ces
récits tirés de la vie des prophètes constituaient
la réponse de Jésus aux questions de ses auditeurs.
Les serviteurs de Dieu a qui une uvre particulière
était confiée ne reçurent pas la permission
de travailler chez un peuple au cur endurci et incrédule.
Seuls les curs sensibles, ouverts à la foi, furent
favorisés par des manifestations de puissance de la part
des prophètes. Aux jours d'Elie, les Israélites
s'étalent éloignés de Dieu. Attachés
à leurs péchés, ils avaient rejeté
les avertissements que l'Esprit leur adressait par les messagers
du Seigneur. De cette manière, ils obstruèrent les
canaux par lesquels la bénédiction divine eût
pu les atteindre. Le Seigneur passa outre, sans s'arrêter
aux demeures d'Israël, et trouva un refuge pour son serviteur
dans un pays païen, chez une femme n'appartenant pas au peuple
élu. Cette femme eut cet avantage parce qu'elle avait suivi
la lumière dont elle disposait et parce que son cur
restait ouvert aux lumières plus grandes que Dieu lui envoya
pur l'entremise de son prophète. " - Ellen WHITE,
Jésus-Christ, " N'est-il pas le fils du charpentier?
", p. 221, 222.
Quel est le lien entre le péché et la souffrance
? La veuve de Sarepta pensait que son péché avait
causé la mort de son fils. Dans le Nouveau Testament, les
disciples pensaient que l'on devenait aveugle à cause de
ses péchés ou à cause des péchés
de ses parents (Jn
9.2, 3). Devons-nous avoir une attitude différente
envers ceux qui souffrent à cause de leurs péchés
et envers ceux qui souffrent apparemment sans raison ? ou ne devrions-nous
pas en juger du tout ? Justifiez votre réponse.
Un
enfant naît avec une maladie génétique rare
et sa mère pense que Dieu l'a punie de sa jeunesse rebelle.
Quels conseils et quels réconforts les membres de la classe
lui offriront-ils ?
Demandez-leur
si certains d'entre eux ont assisté à un miracle,
un événement qui ne pouvait venir que de Dieu. Quelles
ont été leurs réactions ? L'impact de ce
miracle sur leur vie a-t-il changé avec le temps ? Ont-ils
lutté à nouveau contre le doute, malgré le
fait d'avoir été témoins de quelque chose
d'aussi extraordinaire ? Quelles leçons tirer de ces expériences
sur ce que signifie vivre par la foi ?