Lundi 6 decembre, 2010

11_La veuve de Sarepta

" Un agent divin inattendu "

(1 R 17.7-12)


La veuve, sortie ramasser du bois afin de cuire un dernier repas pour elle-même et son fils, a immédiatement reconnu en Elie un homme croyant en Dieu. Le texte ne dit pas comment, mais quelque chose lui a indiqué qu'Elie était un adorateur du Seigneur.

Lisez attentivement le verset 12. La femme admettait l'existence de Dieu, mais à ce moment-là, cela signifiait-il quelque chose pour elle ? Réfléchissez à sa déclaration: " Nous mangerons après quoi nous mourrons. " Qu'impliquait-elle?

Quelles sont les similitudes entre 1 R 17.3, 4 et 17.8, 9 ?

Dieu a guidé les pas du prophète Elie afin de lui garder la vie sauve. Tout d'abord, il lui a dit de se cacher près de l'oued Kerith et il a ordonné à des corbeaux de le nourrir. Ensuite, Dieu a de nouveau donné un ordre : il a envoyé Elie à Sarepta où il a " ordonné à une veuve" (17.9) de le nourrir.

Cette femme était pour Dieu un instrument inhabituel: Elle n'était pas israélite. C'était une veuve sans statut particulier, sans influence ni pouvoir. Elle-même était sur le point de mourir d'inanition.

Quelle incroyable leçon nous enseigne cette stratégie divine! Le plus souvent, Dieu nous choisit - non pas en fonction d'une force particulière que nous posséderions - mais plutôt en dépit de notre faiblesse (2 Co 12.9).

Nous avons vu hier que Dieu n'était pas dépendant des limites géographiques. Nous voyons aujourd'hui qu'il n'est pas non plus dépendant des limites humaines. Dans cette histoire, Dieu est celui qui ordonne. Il est clair, tout au long du récit, que Dieu a la maîtrise des événements - point d'une extrême importance dans le cadre plus vaste du ministère d'Elie au sein du grand conflit entre le Seigneur et Baal. Rien ni personne ne peut contrecarrer la volonté ultime de Dieu. Plus tard dans ce récit, nous verrons que même la mort ne peut interférer avec ses desseins. Même si nous recevons de plein fouet des choses ou des événements qui surviennent au détriment de notre vie, les desseins de Dieu nous sont toujours favorables (Jr 29.11), même si nous ne nous en rendons pas compte dans l'immédiat. Il est nécessaire que nous apprenions à lui faire confiance en toute circonstance, bonne ou mauvaise, car il est inévitable qu'à un moment donné nous subissions les deux.

De quelle façon le Seigneur a-t-il fait appel à vous en dépit de vos faiblesses ? Que feriez-vous de plus si, par sa puissance, vous parveniez à les surmonter ?