La
veuve, sortie ramasser du bois afin de cuire un dernier
repas pour elle-même et son fils, a immédiatement
reconnu en Elie un homme croyant en Dieu. Le texte ne dit
pas comment, mais quelque chose lui a indiqué qu'Elie
était un adorateur du Seigneur.
Lisez
attentivement le verset 12. La femme admettait l'existence
de Dieu, mais à ce moment-là, cela signifiait-il
quelque chose pour elle ? Réfléchissez à
sa déclaration: " Nous mangerons après
quoi nous mourrons. " Qu'impliquait-elle?
Quelles
sont les similitudes entre 1
R 17.3, 4 et 17.8, 9 ?
Dieu
a guidé les pas du prophète Elie afin de lui
garder la vie sauve. Tout d'abord, il lui a dit de se cacher
près de l'oued Kerith et il a ordonné à
des corbeaux de le nourrir. Ensuite, Dieu a de nouveau donné
un ordre : il a envoyé Elie à Sarepta où
il a " ordonné à une veuve"
(17.9) de le nourrir.
Cette
femme était pour Dieu un instrument inhabituel: Elle
n'était pas israélite. C'était une
veuve sans statut particulier, sans influence ni pouvoir.
Elle-même était sur le point de mourir d'inanition.
Quelle
incroyable leçon nous enseigne cette stratégie
divine! Le plus souvent, Dieu nous choisit - non pas en
fonction d'une force particulière que nous posséderions
- mais plutôt en dépit de notre faiblesse (2
Co 12.9).
Nous
avons vu hier que Dieu n'était pas dépendant
des limites géographiques. Nous voyons aujourd'hui
qu'il n'est pas non plus dépendant des limites humaines.
Dans cette histoire, Dieu est celui qui ordonne. Il est
clair, tout au long du récit, que Dieu a la maîtrise
des événements - point d'une extrême
importance dans le cadre plus vaste du ministère
d'Elie au sein du grand conflit entre le Seigneur et Baal.
Rien ni personne ne peut contrecarrer la volonté
ultime de Dieu. Plus tard dans ce récit, nous verrons
que même la mort ne peut interférer avec ses
desseins. Même si nous recevons de plein fouet des
choses ou des événements qui surviennent au
détriment de notre vie, les desseins de Dieu nous
sont toujours favorables (Jr
29.11), même si nous ne nous en rendons pas compte
dans l'immédiat. Il est nécessaire que nous
apprenions à lui faire confiance en toute circonstance,
bonne ou mauvaise, car il est inévitable qu'à
un moment donné nous subissions les deux.
De
quelle façon le Seigneur a-t-il fait appel à
vous en dépit de vos faiblesses ? Que feriez-vous
de plus si, par sa puissance, vous parveniez à les
surmonter ?