Mardi 30 novembre, 2010
10_Obéissance non optionnelle

" Celui qui accorde les dons "


Il s'est produit un miracle spectaculaire. La main de Jéroboam, qui " fut paralysée ; il ne put la ramener à lui" (1 R 13.4) a instantanément guéri. Après une preuve aussi éclatante, on pourrait s'attendre au moins à une confession publique de la part de Jéroboam, le roi. Mais les miracles ne changent pas notre propre volonté. Même après une intervention spectaculaire de Dieu, il est incroyablement facile de trouver une explication " naturelle " ou simplement de retourner aux anciennes habitudes.

Qu'a déclaré Jésus sur le lien existant entre les miracles et la foi? Lc 16.31 ; Jn 10.25-28; 15.24. Pourquoi, est-ce là quelque chose qui nous concerne particulièrement ?

Au lieu d'abandonner ses activités cultuelles et d'entreprendre une reforme sincère, Jéroboam s'est contenté de changer de tactique. Voir 1 R 13.7-10. II a invité l'homme de Dieu à venir chez lui pour lui offrir une récompense. C'était là un geste politique ayant pour but de neutraliser les effets du message de l'homme de Dieu sur les personnes ayant assiste au miracle. Le roi Jéroboam offrait à l'homme de Dieu d'entrer à son service. Seul un responsable ou quelqu'un sollicitant un service est en position d'offrir une récompense. Mais l'homme de Dieu n'était pas à vendre. Il avait fait allégeance à Dieu et ne pouvait accepter que les messages divins soient modifiés par quiconque lui faisait des avances.

Lisez 2 R 5.14-16; Dn 5.13-17. Comment ces prophètes ont-ils réagi à de telles offres ?

Accorder un don donne à celui qui le fait un pouvoir sur l'autre; celui qui le recroit devient son obligé. L'homme de Dieu a refusé le cadeau du roi, déclarant qu'il ne mangerait ni ne boirait sur le territoire d'Israël. En refusant l'hospitalité de Jéroboam, il a refusé de mélanger culte authentique et idolâtrie. Le peuple de Dieu n'était pas à vendre. Il devait suivre un chemin différent. L'homme de Dieu n'avait pas une longue route à faire, parce que l'inauguration de l'autel de Beth-El avait eu lieu à environ deux kilomètres de la frontière de Juda. La ville suivante, Mitspa, sur le territoire de Juda, se trouvait à dix kilomètres de Beth-El. Il devait montrer combien le culte idolâtre était repoussant aux yeux de Dieu en donnant une leçon spectaculaire par son refus de manger et de boire avec le roi, et également en prenant un autre chemin pour rentrer chez lui.

Comment considère-t-on, dans votre culture, le fait d'offrir des cadeaux ou des avantages ? Vous sentez-vous l'obligé de quelqu'un lorsqu'il vous offre quelque chose ? Priez pour demander à Dieu la sagesse et l'aide nécessaire pour vous désengager de toute situation compromettante dans laquelle vous vous trouveriez à cause des dons reçus.