Après
la mort de Salomon, le manque de discernement de Roboam,
son fils, a conduit à diviser la nation, le roi Jéroboam
dirigeant Israël, au nord, et Roboam dirigeant Juda
royaume du sud. Voir 1
Rois 12.
Peu
après la division de la nation Jéroboam a
entraîné celle-ci sur un chemin très
dangereux. Il n'a pas délibérément
rendu le culte idolâtre, en Israël, mais il a
agi pour des raisons politiques. Il a créé
deux centres de culte l'un à Beth-El et l'autre à
Dan. Il a prétendu faciliter les choses aux Israélites,
de sorte qu'ils n'aient pas à voyager jusqu'à
Jérusalem pour célébrer leur culte.
Les veaux d'or ne devaient être qu'un rappel visuel
de Dieu (et non sa représentation) et avaient pour
but de rendre le culte plus crédible pour tout le
monde. Ce qui avait débuté comme un acte politique,
cependant, a conduit à la violation des dix commandements
(Ex
20.4, 5).
Quels
similitudes peut-on observer entre l'épisode du veau
d'or dans Ex
32 et les veaux d'or de Jéroboam?
Voir 1
R 12.15-33.
Il
est nécessaire d'innover en matière de culte
de façon à adapter à celui-ci au contexte
culture, mais à condition d'agir avec une grande
prudence. Même la plus petite déviation des
commandements de Dieu a des effets à long terme.
Dans le cas d'Israël, les veaux d'or ont conduit la
nation à commettre un péché flagrant.
Mais les choses ne se sont pas arrêtées là.
Jéroboam a été obligé de faire
d'autres changements. Il a voulu persuader certains lévites
qui vivaient au sein de ses frontières, à
servir comme prêtres devant ses nouveaux autels. Mais
ceux-ci ont compris le danger et n'étaient pas disposés
à violer les commandements divins; aussi Jéroboam
a-t-il été obligé de nommer prêtres
des gens du peuple (1
R 12.31-32), qui à leur tour ont souillé
la fonction sacré.
L'histoire
des changements politico-religieux de Jéroboam aurait
dû servir d'avertissement à l'Eglise primitive;
il s'est pourtant passé la même chose. Des
commandements divins ont été changés
à la suite d'influences d'ordre politique ou social.
Le dimanche, au lieu du sabbat, est devenu le nouveau jour
" saint ", afin de distinguer l'Église
du judaïsme. Des saints ont été vénérés
afin de rendre le culte de Dieu plus visible. Les pressions
à l'origine de ces changements n'ont pas existé
seulement à l'époque de Jéroboam ou
au début du christianisme. L'Église d'aujourd'hui
doit faire face à de nombreux défis similaires.
Quelles
pressions culturelles votre propre Eglise doit-elle affronter
? Etes-vous sensible aux pressions culturelles qui vous
environnent ? Vous arrive-t-il de faire des compromis concernant
des " petites " choses ?