Mardi 13 avril, 2010
3_Célébrer la santé spirituelle et physique

Croire sans avoir vu


Découragé, le jeune officier chassa d’un coup de pied un petit caillou dans le sable du désert. Sa mère devait être opérée d’un cancer du sein et il ne pouvait pas retourner pour être à ses cotes. : Les exigences du programme opérationnel militaire ne lui permettaient pas. Avec un point de colère et de révolte, il se demandait : « Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? » Il avait prie pour avoir la foi, mais en ces instants où rien n’allait comme il voulait, où ses prières n’étaient pas exaucées comme il l’aurait espéré, il sentait sa foi faiblir. L’ombre du doute se glissa dans son âme et pendant quelques instants, il se demanda si Dieu existait vraiment. Et puis tandis que le soleil se levait et que la beauté de l’aube remplissait le ciel, il se rappelait un récit de la Bible qu’il connaissait depuis l’enfance et qui se terminait par les versets suivants : « Heureux ceux qui croient sans avoir vu ! » (20.29). en méditant dessus, il retrouva la foi. Même s’il était difficile pour lui de comprendre le pourquoi des choses, même s’il avait du mal à saisir les raisons de ce qui lui arrivait, il prit le parti d’aller de l’avant, rempli de confiance et d’amour pour Jésus, son Seigneur.

Lisez Jn 20.24-29. En quai ce recit vous parle-t-il ? Avez-vous souvent eu besoin de croire sans voir? Dans quelles circonstances ? Pourquoi est-ce là un aspect essentiel de ce que signifie « exercer sa foi » ?

Une fois que Jésus a patiemment et tendrement montré ses blessures à Thomas, celui-ci le reconnait : « Mon Seigneur, mon Dieu ! » (20.28) Le jeune officier de notre récit avait compris ou se trouvait la clef: croire sans voir, prendre Dieu au mot sans exiger de « preuves ». Car toutes les « preuves» du monde ne convaincront jamais certaines personnes de croire. En fait, vivre par la foi quelles que soient les difficultés que nous rencontrons, même si nous ne « voyons » pas et ne comprenons pas, c'est nous reposer sur ce que nous connaissons déjà de l’amour de Dieu, c’est appuyer notre confiance sur ce que nous avons déjà vécu avec lui, c’est le prendre au mot parce qu'il nous a déjà démontré sa bonté et de son amour.

Quand pour la dernière fois, avez-vous du agir par la foi sans « voir » ? Que s’est-il passé ? Qu’est-ce que cette expérience vous a appris qui pourrait aider d’autres personnes confrontées à une situation analogique ? Si vous devez repasser par là, agiriez-vous différemment ? En quoi et pourquoi ?