Dimanche 11 avril, 2010

3_Célébrer la santé spirituelle et physique

L’athlète spirituelle


« J’ai mené le beau combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. » (2 Tm 4.7) De quoi Paul, le grand enseignant du salut par la foi seule, parle-t-il ici ? Quel point veut-il souligner ?

Depuis des siècles, les êtres humains sont fascines par le sport et s’émerveillent devant les prouesses des sportifs. Qui n’a pas envié au moins une fois dans sa vie ce que les athlètes arrivent à faire avec leurs corps ? Et pourtant, quelles que soient leurs aptitudes naturelles, la plupart d’entre eux ne réussissent qu’au prix d’un travail ardu.

Quelqu’un a demandé un jour au vainqueur d’une course de fond si n’importe qui pouvait devenir un grand coureur. « Bien sûr, a répondu l’athlète. Il suffit de courir quinze miles par jour pendant six jours, puis vingt-cinq miles le septième jour. Faite cela pendant un an et vous aurez de bonnes chances de gagner. »

Dans de nombreux passages, la Bible compare la vie de la foi à une activité sportive. Lisez les textes suivants : 1 Cor 9.24-27 ; Ph 3.12-14 ; 2 Tm 2.3-5. Sur quel point essentiel insistent-ils ? Comment vous-même avez-vous expérimenté le sens de ce texte ?

On peut facilement se faire une fausse idée de ce que ressentent les joggers, les cyclistes, et les coureurs quand on voit l’expression de leur visage pendant l’effort. Ils donnent parfois l’impression de vivre leur course comme une punition. Il y a pourtant de nombreux avantages à maintenir un programme régulier d’exercices (nous en discuterons plus tard dans la semaine). Ces bienfaits dépendent de l’application avec laquelle on fait l’exercice lui-même et de la discipline qu’on s’impose. Il faut d’abord respecter certaines règles, ensuite pratiquer de façon régulière, et enfin se fixer un but et parfois même une récompense.

Ces principes s’appliquent à la condition physique comme à la condition spirituelle. Pour être spirituellement en forme, nous devons fixer nos regards sur Jésus, lire sa Parole, la méditer, et prier. Mais tant de choses détournent notre attention ! Il peut s’agir de bonnes et noble causes – étude, travail, ou même activités d’Église. Mais nous devons nous libérer des occupations et des distractions qui nous empêchent de grandir en grâce et donner la priorité à nos objectifs spirituels si nous voulons gagner en force.