Lisez 1
Th 5.16, 17. Quel est le lien entre ces deux conseils
?
Il
y a une trentaine d'années, beaucoup d'auteurs ont
écrit qu'il était important de louer Dieu
en toutes circonstances, ce qui est une bonne chose dans
le principe. Cependant, bon nombre de ces écrits
ont énormément culpabilisé ceux qui
avaient du mal à surmonter un chagrin, une perte,
un deuil, une tragédie ou une infirmité, comme
si ces gens étaient infidèles au Seigneur
et ne vivaient pas en vrais chrétiens parce qu'ils
n'étaient pas joyeux ni heureux ni remplis de louange
pendant ces périodes douloureuses.
On
ne peut pas se réjouir dans toutes les situations.
Jésus ne l'a pas fait (Mt
26.38; Jn 11.35), et qui va l'accuser de s'être
montre infidèle ? Job non plus, bien qu'il soit fidèle
au Seigneur, n'apparait guère joyeux dans la plus
grande partie du livre qui porte son nom. Il ressemble au
contraire à une misérable et lamentable épave.
Pourtant,
au milieu des chagrins et des tragédies de la vie,
nous avons encore des raisons d'être joyeux et optimistes,
même si elles sont bien enfouies sous les peines et
les soucis qui nous accablent. Grâce à Jésus
et aux promesses qu'il nous a laissées, nous savons
que ces difficultés ne sont que temporaires, qu'elles
n'ont pas pris Dieu par surprise, que même si nous
ne comprenons pas les souffrances que nous endurons, Dieu
nous aime et prend soin de nous. C'est quand on vit dans
la souffrance que l'on s'accroche le plus à ses promesses,
que l'on se cramponne à l'espérance et que
l'on trouve des raisons d'être joyeux et optimiste
même dans les pires circonstances.
Quelle
espérance retirez-vous de ces promesses? Pourquoi
vous rendent-elles optimiste ?
Rm
8.31; Rm 8.35-39; 1 Jn 3.1 ; Ap 21.4
À
quelles autres promesses bibliques pouvez-vous vous accrocher
pour avoir des raisons d'être des optimistes et d'espérer
même au milieu de circonstances éprouvantes
? Comment ces textes vous ont-ils aidé à supporter
les périodes difficiles ?