Mardi, 23 février 2010

L'importance de la douceur


«Cherchez la justice, cherchez l’humilité ! Peut-être serez-vous cachés au jour de la colère du SEIGNEUR.» (So 2.3) La douceur est l’opposé de l’orgueil. On met beaucoup l’accent aujourd'hui sur l’importance de l'estime de soi. Quand celle-ci dépasse-t-elle la mesure et devient-elle de l’orgueil ?

La douceur est nécessaire pour recevoir la Parole de Dieu. «Accueillez avec douceur la Parole, qui a été plantée en vous et qui peut vous sauver.» (Jc 1.21) La personne qui manque d'humilité ne peut recevoir la Parole de Dieu, car il y a alors conflit d'intérêts. Pourquoi ?

La douceur est nécessaire pour témoigner efficacement. «Mais dans votre cœur, consacrez le Christ comme Seigneur ; soyez toujours prêts à présenter votre défense devant quiconque vous demande de rendre compte de l'espérance qui est en vous, mais faites-le avec douceur et respect.» (1 P 3.15)

«Notre influence dépend moins de ce que nous disons que de ce que nous sommes. On peut combattre nos arguments et défier notre logique, on peut résister à nos appels, mais une vie d'amour désintéressé est un argument irréfutable. Une vie conséquente, caractérisée par la douceur du Christ, est une puissance en ce monde.» - Ellen WHITE, Jésus-Christ, «Nous avons trouvé le Messie», p. 124.

La douceur donne gloire à Dieu. Nous lisons, dans 1 P 3.4 : «La parure impérissable d'un esprit doux et paisible ; voilà qui est d'un grand prix devant Dieu. »

«Il faut cultiver la beauté et la désirer, mais Dieu nous demande de rechercher d'abord celle qui est impérissable. Aucun ornement extérieur ne peut se comparer à cet "esprit doux et paisible", au "fin lin, blanc et pur" (Ap 19.14) que porteront tous les saints de la nouvelle terre.

Ce vêtement les rendra ici-bas beaux et aimables ; et plus tard, il sera leur signe d'admission dans le palais du Roi des rois. Voici la promesse de Dieu : "Ils marcheront avec moi en vêtements blancs, parce qu'ils en sont dignes." (Ap 3.4» - Ellen WHITE, Conquérants pacifiques, «Un fidèle berger», p. 469.

Quand on fait très attention à la beauté extérieure, ne risque-t-on pas de faire obstacle au développement du fruit de l’Esprit, et plus particulièrement à celui de la douceur ? Au fur et à mesure que le fruit de la douceur grandit en vous, en quoi votre vie devrait-elle être différente ? Quels changements avez-vous constaté à cet égard depuis que vous avez accepté le Christ ? Certains de vos comportements vous empêchent-ils de témoigner de la douceur ? Lesquels ?