Certes,
nous sommes couverts par la justice du Christ, mais celle-ci
doit se révéler dans notre vie. Cette justice
nest pas seulement une déclaration légale.
Elle devient une réalité dans la vie de la
personne qui la possède. Avec quelle attention devons-nous
écouter ces paroles de Jean : «Mes enfants,
que personne ne vous égare. Celui qui fait la justice
est juste, comme lui est juste. » (1 Jn 3.7)
Quelle erreur risquons-nous de faire à propos du
sens de l'expression «être juste»
?
La
justice est un fruit de l'Esprit lié à l'obéissance.
Pour certains, l'obéissance n'a rien à voir
avec le salut par la foi. Il arrive qu'on entende : «Maintenant
que vous avez accepté Jésus comme Sauveur,
ne voulez-vous pas l'accepter aussi comme Seigneur de votre
vie?» Cela sous-entend, semble-t-il, que notre
obéissance à la volonté de Dieu et
notre salut seraient deux choses distinctes. C'est là
une interprétation complètement fausse de
ce qu'est le salut. Jean n'a-t-il pas précisé
qu'une vie de justice est la preuve que l'on est sauvé
?
Lisez
1
Jn 2.3-6. Qu'est-ce que Jean veut souligner ici ?
Quand
la question de lobéissance est soulevée,
on fait souvent remarquer que les uvres ne sauvent
pas. Certes, si Lucifer était dans le ciel, ce nétait
pas en raison de son obéissance à la volonté
de Dieu ; mais s'il en a été chassé,
c'est bien bel et bien é cause de sa désobéissance.
On peut en dire autant dAdam et Ève. Ce n'est
pas parce qu'ils obéissaient qu'ils se trouvaient
en Éden, mais c'est bien parce qu'ils ont désobéi
à la volonté de Dieu qu'ils en ont été
chassés.
La
justice «revient à pratiquer ce qui est
juste. Cest par ses actes que chacun sera jugé
; ce sont nos uvres qui mettent en évidence
notre caractère et lauthenticité de
notre foi.» - Ellen WHITE, Les paraboles de Jésus,
«Sans l'habit de noces», p. 272.
Dans
quelle mesure le fruit de la justice se manifeste-il dans
votre vie ? A quelles pratiques devez-vous renoncer parce
quelles sont une entrave à son développement
? (Attention de ne pas vouloir les justifier !)