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Jn 2.1, 2 contient de magnifiques déclarations
qui réconfortent le pécheur repentant et lui
redonnent espoir et courage. Malgré le péché,
la culpabilité et les affreuses conséquences
qu'entraînent nos manquements, il existe une solution.
Jean a déjà parlé du pardon et de la
purification des péchés. Il revient maintenant
sur le sujet, en précisant que le pardon est possible
grâce à Jésus. Comment?
Premièrement, parce que Jésus
est notre Avocat et qu'il intercède en notre faveur.
Dans notre texte, cet Avocat est identifié comme
étant le Messie (le " Christ"), dont Jean
dit qu'il est "juste ". Or, dans 1
Jn 1.9, la justice est un attribut de Dieu le Père.
Dans 1 Jn 2.1, elle constitue aussi un attribut du Fils,
grâce auquel celui-ci peut intercéder en notre
faveur.
Deuxièmement, nous avons l'assurance
du pardon parce que, par sa mort sacrificielle, Jésus
a accompli la propitiation - ou expiation pour nos péchés,
c'est-à-dire qu'il en a payé le prix. La dette
qui est la nôtre et que jamais nous n'aurions pu payer,
Jésus l'a payée pour nous.
C'est pourquoi Jean présente Jésus
comme sacrifice et intercesseur. Cela implique, comme en
témoigne le Nouveau Testament, que Jésus a
vécu parmi les hommes une vie sans péché,
qu'il est mort sur la croix, qu'il est ressuscité
et qu'il est monté au ciel, où il intercède
pour nous.
Le mot grec paraklètos, rendu
par défenseur dans 1
Jn 2, a été traduit de diverses manières,
notamment par consolateur (Jn 14.16, Segond révisée
à la Colombe), protecteur (Jn 14.16, La Bible
des peuples), aide (voir la BFC), avocat (1
Jn 2.1, Segond révisée à la Colombe),
médiateur ou intercesseur. (Voir Jn
14.16, 26; 15.26; 16.7; 1 Jn 2.1) Il désigne
une personne appelée aux côtés d'une
autre pour la défendre. Un paraklètos
peut être quelqu'un qui vient aider un ami. Dans l'évangile
de Jean, cette aide est le Saint-Esprit. Dans la première
épître de Jean, c'est Jésus qui aide
et qui intercède (1
Jn 2.1).
Toutefois, si nous parlons de Jésus
comme de notre Avocat et si nous trouvons beaucoup de réconfort
dans le fait qu'il joue un rôle clé dans le
pardon de nos péchés, prenons garde de ne
pas donner l'impression que le Père est méchant
et dur et qu'il faut un intercesseur pour le convaincre
de nous pardonner. Rien ne justifie une telle image de Dieu.
Il est celui qui a envoyé Jésus auprès
de nous (Jn 3.16) et, comme on nous l'a dit- plus haut,
il est "fidèle et juste pour nous pardonner
[...] et nous purifier" (1 Jn 1.9, Segond révisée
à la Colombe). Jésus n'a pas besoin d'apaiser
le Père. Bien au contraire, c'est le Père
lui-même qui a révélé, par Jésus,
son désir de nous sauver.
En vous appuyant sur ce que nous venons de lire, comment
comprenez-vous les magnifiques promesses qui nous sont données
dans 1
Jn 2. 1, 2 ? Que signifient-elles pour notre cheminement
quotidien avec le Seigneur ? Comment les concrétiser
davantage dans votre vie ? Quelles transformations devraient-elles
opérer dans votre expérience chrétienne
?