Mardi 1er septembre, 2009
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10_Une question d'assurance

 

 

"Selon sa volonté"

(1 Jn 5.14-17)


Lisez 1 Jn 5.14, 15. Quelle promesse ces versets contiennent-ils? Et surtout, que signifie-t-elle pour nous?

Nous pouvons aller à Dieu avec nos joies, nos fardeaux et nos requêtes. Nous pouvons lui confier nos problèmes d'argent, ceux que nous rencontrons avec nos enfants et lui demander d'intervenir. Nous pouvons aussi lui dire que nous sommes gravement malades et que nous avons besoin de guérison. Mais sommes-nous certains qu'il nous enverra un chèque, qu'il va remettre nos enfants dans le droit chemin ou qu'il nous guérira? Pas nécessairement. Quand Jésus a prié à Gethsémané, n'a-t-il pas ajouté à sa prière: "Que ta volonté soit faite!" (Mt 26.42)? Dieu ne l'a pas délivré de la croix pour autant.

En revanche, si nous confessons nos péchés et que nous demandons pardon, Dieu ne nous met pas sur une liste d'attente. Soyons assurés qu'à la fin de notre prière, notre pardon est devenu réalité. Si je lui demande de faire de moi son enfant parce que j'accepte Jésus comme mon Sauveur et Seigneur, Dieu exaucera immédiatement ma prière. Chaque fois que la volonté de Dieu se révèle dans les Écritures - par un commandement ou une promesse - et que nous nous en réclamons, soyons sûrs qu'il répond à nos prières. Et quand nous ne savons pas vraiment où il nous conduira, ajoutons à nos prières: "Que ta volonté soit faite ", et croyons avec assurance que le Seigneur agira de la meilleure façon possible.

1 Jn 5.16, 17 n'est pas facile à comprendre et les biblistes ne sont pas d'accord sur la signification de ce texte (certains pensent qu'il y est question du péché contre le Saint-Esprit). Nous savons bien, pourtant, que tout péché est injuste et ne peut être ni justifié, ni toléré. Alors quelle distinction Jean fait-il dans ces versets? Il est difficile de répondre. Quoi qu'il en soit, il est certain que Jean n'est pas en train de minimiser la gravité du péché.
Nous avons tous prononce des prières qui n'ont jamais été exaucées. Un bien-aimé décède, on perd son travail, etc., tout cela malgré nos prières.

Dans certains cas, on s'aperçoit, par la suite, qu'en réalité tout s'est mieux passé que si nos prières avaient et exaucées comme nous le voulions. Dans d'autres cas, ce ne sont que déceptions, déchirements et chagrins. Comment réagir alors ? Comment continuer de vivre par la foi et placer notre confiance en Dieu quand des prières en apparence non exaucées nous laissent dans le chagrin, la déception et, même dans le doute ?