Le mot assurance qui se trouve dans 1
Jn 5.14 a aussi, en grec, le sens de confiance, de hardiesse,
et veut dire, dans d'autres contextes, franchise et ouverture
(dans l'expression "parler ouvertement"), c'est-à-dire
absence de dissimulation (Jn 16.25, 29, TOB).
D'après He
4.16 et 10.19, les chrétiens peuvent s'approcher
du trône de Dieu avec assurance. Pourquoi? D'abord,
parce que Jésus a versé son sang pour eux
sur la croix. Ensuite, parce qu'il est monté au ciel
pour y exercer un ministère en leur faveur en tant
que Grand Prêtre.
Jean utilise ce même terme dans 1
Jn 4.17 pour parler de l'état d'esprit des vrais
chrétiens au jour du jugement: ils n'ont pas peur
parce qu'ils s'appuient sur ce que Jésus a fait pour
eux. Leur assurance ne leur vient pas d'eux-mêmes
ni de ce qu'ils ont fait ou pourraient faire. Elle repose
totalement sur Jésus.
Jean exprime d'une autre façon cette
assurance en répétant, à la fin de
1 Jn, l'expression "nous savons que... ".
Si on là trouve deux fois seulement dans le courant
de la lettre (1
Jn 3.2, 14), en revanche, Jean l'utilise à cinq
reprises dans sa conclusion, pour bien insister sur cette
notion d' "assurance ".
D'après les textes suivants, quel peut être
l'objet de notre assurance? 1
Jn 5.13; 1 Jn 5.15; 1 Jn 5.18; 1 Jn.5.19; 1 Jn 5.20
Dans 1
Jn 5.13, l'apôtre dit: "Pour que vous
sachiez..." en parlant de l'assurance du salut.
Dans 1
Jn 5.15, il emploie la formule: "Nous savons
que... ". Dans ce verset, il souligne le fait que
nos prières sont entendues, nous pouvons en être
assurés. Dans 1
Jn 5.18, l'expression "nous savons que..."
est suivie d'une promesse de protection divine. Dans 1
Jn 5.19, elle introduit l'idée magnifique selon
laquelle nous appartenons à Dieu et, dans 1 Jn 5.20,
elle précise que nous connaissons Jésus et,
de ce fait, par lui nous connaissons Dieu et nous demeurons
en lui. Ainsi, les chrétiens sont remplis d'assurance
en ce qui concerne leur relation avec Dieu, leur vie de
prière, leur statut actuel et leur destinée
future.
Combien de fois avez-vous été déçu
de vous-même au cours du mois écoulé,
de ces dernières semaines ou de ces derniers jours
? Nous pourrions vous suggérer de noter tout cela
par écrit, mais ce serait trop décourageant.
En quoi le constat de nos faiblesses nous incite-t-il à
vérifier que notre assurance repose bien en Jésus,
et non en nous-mêmes ?