Dimanche 30 août, 2009
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10_Une question d'assurance

 

"L'assurance que nous avons auprès de lui"

(1 Jn 5.13-21)


Le mot assurance qui se trouve dans 1 Jn 5.14 a aussi, en grec, le sens de confiance, de hardiesse, et veut dire, dans d'autres contextes, franchise et ouverture (dans l'expression "parler ouvertement"), c'est-à-dire absence de dissimulation (Jn 16.25, 29, TOB).

D'après He 4.16 et 10.19, les chrétiens peuvent s'approcher du trône de Dieu avec assurance. Pourquoi? D'abord, parce que Jésus a versé son sang pour eux sur la croix. Ensuite, parce qu'il est monté au ciel pour y exercer un ministère en leur faveur en tant que Grand Prêtre.

Jean utilise ce même terme dans 1 Jn 4.17 pour parler de l'état d'esprit des vrais chrétiens au jour du jugement: ils n'ont pas peur parce qu'ils s'appuient sur ce que Jésus a fait pour eux. Leur assurance ne leur vient pas d'eux-mêmes ni de ce qu'ils ont fait ou pourraient faire. Elle repose totalement sur Jésus.

Jean exprime d'une autre façon cette assurance en répétant, à la fin de 1 Jn, l'expression "nous savons que... ". Si on là trouve deux fois seulement dans le courant de la lettre (1 Jn 3.2, 14), en revanche, Jean l'utilise à cinq reprises dans sa conclusion, pour bien insister sur cette notion d' "assurance ".

D'après les textes suivants, quel peut être l'objet de notre assurance? 1 Jn 5.13; 1 Jn 5.15; 1 Jn 5.18; 1 Jn.5.19; 1 Jn 5.20

Dans 1 Jn 5.13, l'apôtre dit: "Pour que vous sachiez..." en parlant de l'assurance du salut. Dans 1 Jn 5.15, il emploie la formule: "Nous savons que... ". Dans ce verset, il souligne le fait que nos prières sont entendues, nous pouvons en être assurés. Dans 1 Jn 5.18, l'expression "nous savons que..." est suivie d'une promesse de protection divine. Dans 1 Jn 5.19, elle introduit l'idée magnifique selon laquelle nous appartenons à Dieu et, dans 1 Jn 5.20, elle précise que nous connaissons Jésus et, de ce fait, par lui nous connaissons Dieu et nous demeurons en lui. Ainsi, les chrétiens sont remplis d'assurance en ce qui concerne leur relation avec Dieu, leur vie de prière, leur statut actuel et leur destinée future.

Combien de fois avez-vous été déçu de vous-même au cours du mois écoulé, de ces dernières semaines ou de ces derniers jours ? Nous pourrions vous suggérer de noter tout cela par écrit, mais ce serait trop décourageant. En quoi le constat de nos faiblesses nous incite-t-il à vérifier que notre assurance repose bien en Jésus, et non en nous-mêmes ?