Lisez 1
Jn 5.13. De quoi sommes-nous sûrs, d'après
ce texte?
Le verset
13 nous donne la raison essentielle pour laquelle Jean
a écrit cette lettre: il veut que les croyants soient
sûrs de leur salut. Son auditoire et ses lecteurs
doivent savoir qu'ils possèdent déjà
la vie éternelle, que c'est une réalité
présente. Du reste, il le redit à la fin de
son évangile (Jn
20.30, 31).
1
Jn 5.13 domine les autres textes du Nouveau Testament
qui traitent de la vie éternelle. Ces derniers contiennent
une condition et une promesse (comme par exemple Jn
3.36), mais 1 Jn 5.13 déclare que les enfants
de Dieu doivent savoir qu'ils ont la vie éternelle.
Ce n'est pas une option, un élément de la
vie chrétienne qui s'ajoute ou dont on peut faire
abstraction. Moïse
(Ex 32.32), Pierre (1 P 5.1), Paul (2 Tm 4.7, 8), les
chrétiens d'Éphèse (Ep
2.8) et les croyants de Colosses (Col
1.12-14) avaient cette certitude.
Toutefois, comment éviter qu'une
telle assurance ne se transforme en présomption?
Voir Mt
10.22; 1 Co 9.27; Ap 3.11.
Certains ont fait de L'" assurance"
du salut une "garantie inconditionnelle ",
selon l'expression consacrée: "une fois sauvé,
toujours sauvé." S'il en était vraiment
ainsi, qu'est-ce qui nous empêcherait d'oublier Dieu
et de mener une vie immorale - ce qui, d'après la
Bible, nous fermerait l'accès au ciel (Ga
5.21 ; Ap 21.8)? Après tout, il est déjà
suffisamment difficile de se garder pur en sachant qu'il
est toujours possible de chuter. Imaginez ce que ce serait
si nous pensions que notre façon de vivre n'a pas
d'importance!
La Bible, elle, enseigne que nous avons l'assurance
du salut, mais que nous pouvons la perdre à cause
des choix que nous faisons. Notre seule sauvegarde est de
nous abandonner chaque jour au Seigneur par la foi, la repentance
et l'obéissance. Veillons et prions constamment,
car Satan cherche qui dévorer (1
P 5.8). Si ce n'est nous, qui d'autre?
Faites votre examen de conscience (c'est
douloureux, bien sur !) Luttez-vous pour avoir l'assurance
du salut ? Si oui, vos choix actuels n'en sont-il pas la
cause ? Alors, réclamez d'abord le pardon qui vous
est acquis et ensuite la puissance de vaincre qui vous est
promise. Qu'est-ce qui vous retient, sinon vos propres choix
?