9_Intégrité du don prophétique

 

Intégrité du message

Quelques mois après la chute de Jérusalem, en 586 av. Guedalia, le gouverneur de Juda nommé par Nabuchodonosor, a été assassiné. Les dirigeants et le peuple restés dans le pays ont eu peur de subir des représailles de la part des Babyloniens et ils out décidé de se refugier en Egypte. Mais ils voulaient auparavant s'assurer que Dieu était de leur côté. Aussi ont-ils demandéà Jérémie de présenter leur projet au Seigneur.

Quel message Jérémie leur a-t-il délivré et comment les Hébreux ont-ils réagi? De quoi ont-ils accusé le prophète? De qui selon eux, venait le conseil de Jérémie - conseil que le prophète affirmait tenir du Seigneur? Jr 43.2-4.

Parce que certains des Hébreux n'ont pas apprécié les claires instructions de Dieu, ils ont prétendu que le message de Jérémie lui venait de son secrétaire, Baruch, et non du Seigneur.

Il est intéressant de noter que, des milliers d'années plus tard, on a parfois reproché à Ellen White, comme à Jérémie, d'avoir fait rédiger ses livres par ses secrétaires ou d'avoir plagié (recopié illégalement) d'autres auteurs. Pourtant, dans l'introduction de La tragédie des siècles, elle précise bien qu'elle a fait appel à d'autres sources historiques : " Là où les scènes à retracer se sont trouvées résumées par quelque historien de telle façon qu'elles cadraient avec le plan de cet ouvrage, j'ai cité ses propres paroles et indiqué la source; mais je ne m'y suis pas astreinte dune façon absolue, mes citations n'étant pas données comme des preuves, mais simplement en vertu de leurs qualités descriptives. Un usage analogue a été fait des écrits se rapportant à l'œuvre de la réforme à notre époque. " - La tragédie des siècles, " introduction ", p. 15.

Cette déclaration justifie-t-elle l'accusation de plagiat? En 1981, la Conférence générale a demandé à un juriste non adventiste spécialisé dans les droits d'auteurs d'étudier la question. Après plus de trois cent heures de recherches, il a conclu " Ellen White n'est pas une plagiaire et ses œuvres ne violent en rien les droits d'auteur. " Adventist Review, 17 septembre 1981. Citons, parmi les raisons données premièrement, les livres utilisés par Ellen White n'étaient pas protégés par les droits d'auteur; deuxièmement, même s'ils l'avaient été, l'emprunt qu'elle a fait de certaines phrases et expressions ne constitue pas un non-respect de ces droits.

Pourquoi le peuple de Dieu a-t-il régulièrement manifesté une certaine hostilité envers ses prophètes? Examinez votre propre cœur. N'y découvrez-vous pas une partie de la réponse? Expliquez-vous en ligne!