À LIRE : << Devenu semblable à nous, il allait donner l'exemple
de l'obéissance. Pour cela il revêtit notre nature et fit nos propres
expériences. " Aussi devait-il devenir, en tout, semblable
à ses frères " (He 2.17). S'il nous fallait subir quelque
chose que Jésus n'ait pas eu à supposer, Satan pourrait en tirer
argument pour nous montrer que la puissance de Dieu est insuffisante
en ce qui nous concerne. C'est pourquoi Jésus " a été tenté comme
nous à tous égards " (He 4.15). Il a enduré toutes les épreuves
qui peuvent nous survenir. Il n'a pas fait appel pour lui-même à
une puissance qui nous serait refusée. >> - Ellen WHITE, Jésus-Christ,
Dieu avec nous >> p. 14.
I1 ne faut pas voir dans le plan de la rédemption le produit d'une
réflexion tardive, consécutive à la chute d'Adam. Il s'agit de <<
la révélation du mystère tenu secret dès l'origine des temps >>
(Rm 16.25). Cette révélation dévoila les principes qui, dès les
âges éternels, sont à la base du trône de Dieu. Dieu et le Christ
ont prévu dès le commence-ment l'apostasie de Satan et la chute
de l'homme, amenée par le pouvoir trompeur de cet apostat. Dieu
n'est pas l'auteur du péché, mais il en a prévu l'existence et il
s'est préparé à faire face à cette terrible éventualité, Si grand
était son amour pour le monde qu'il s'est engagé à donner son Fils
unique, << afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais
qu'il ait la vie éternelle >>. (Jn 3.16) >> - Idem, p. 12.
Pourquoi faut-il parfois
souffrir avant de parvenir à obéir ? Discutez du paradoxe
inhérent - ou de la tension inhé- rente - à la nature divine
et humaine du Christ. Par exemple, celui qui << soutient
tout >> (He 1.3) a néanmoins dû progresser en sagesse
et en stature (Lc 2.52). Celui qui existait avant Abraham
(Jn 8.58) est né dans une étable (Lc 2.7). Que nous enseignent
ces paradoxes ? En quoi nous aident-ils à comprendre combien
notre compréhen-sion est limitée ? En quoi la foi est-elle
une reconnaissance de nos connaissances limitées ? Discutez
de ces ques-tions avec la classe.
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