3. Quand le monde s'effrondre autour de soi
Lundi

 

> UNE TENTATIVE D'INTERCEPTION (Es 7.3-9)

Tandis qu'Achaz réfléchissait à différentes options politiques pour affronter la menace que constituaient Israël et la Sy-rie, Dieu avait connaissance de choses qu'il ignorait. D'une part, c' était le Seigneur qui avait permis tous ces ennuis dans le but de le corriger et de l'amener à retrouver ses esprits (2 Ch 28.5,19). En outre, même s'il semblait logique et sédui-sant, d'un point de vue humain, de faire appel à Tiglath-Piléser, Dieu savait que cela mettrait le royaume druidique de Juda sous contrôle étranger, ce dont il ne se relèverait jamais.

L'enjeu était de taille. Aussi le Seigneur envoya-t-il Ésaïe intercepter le roi (qui, apparemment, inspectait la réserve d'eau de Jérusalem en prévision d'un siège) pour le dissuader de contacter le roi d'Assyrie.

Pourquoi le Seigneur dit-il à Ésaïe de prendre avec lui son fils, Shéar-Yashoub? Es 7.3.

Achaz sera surpris quand Ésaïe le saluera et lui présentera son fils, appelé << Un reste reviendra >> Un reste de quoi? Reviendra d'où? Parce que le père du garçon était un prophète, ce nom résonnait comme un message menaçant de la part de Dieu au sujet de personnes partant en captivité. Ou s'agissait-il de retourner vers Dieu dans le sens de se repentir (1e verbe << revenir >> évoquant également la repentance) ? Le message de Dieu à Achaz était le suivant : il a le sens que tu lui donnes ! Détourne-toi de tes péchés ou part en captivité, un reste en reviendra. La décision t'appartient !

En quoi le message de Dieu était-il en rapport avec la situation du roi? Es 7.4-9.

La menace que constituaient la Syrie et Israël passerait et Juda serait épargné. Des puissances qui semblaient à Achaz semblables à de gigantesques volcans en éruption n'étaient aux yeux de Dieu que << deux bouts de tisons fumants>>. (Es 7.1). Il n'était pas nécessaire qu'Achaz demande l'aide de l'Assyrie.

Mais, pour prendre la bonne décision, Achaz devait faire confiance au Seigneur et à ses promesses. Il lui fallait croire, s'il voulait tenir (7.9). Les mots << croire >> et << tenir >> proviennent de la même racine hébraïque, d'où sont égale-ment issus les termes << vérité >> (ce qui est fiable) et << Amen >> (confirmation de ce qui est vrai et fiable). Pour être rassuré, Achaz ne devait pas douter ; pour être crédible. il lui fallait faire confiance.

Examinez ce dernier aspect d'Es 7.9. Pourquoi la foi est-elle essentielle si l'on veut << tenir >>? Tenir en quoi? Comment ce principe s'applique-t-il dans la vie du chrétien?