<< Jésus avait commencé de s'attaquer au mur de séparation qui
se dressait entre Juifs et païens et de prêcher le salut du monde.
Quoique Juif, il frayait librement avec les Samaritains sans tenir
aucun compte des coutumes pharisiennes. En dépit des préjugés, il
acceptait l'hospitalité d'un peuple mépris. Il dormit sous leur
toit, mangea à leur table, prenant des aliments préparés et servis
par eux: il enseigna dans leurs rues et se montra plein de bonté
et de courtoisie. […]
>> Il peut arriver à ceux qui se disent ses disciples de mépriser
et de fuir les parias de la société; mais aucune circonstance de
naissance ou de nationalité, aucune condition de vie ne peut détourner
son amour des enfants des hommes. Jésus dit à toute âme, quels que
soient ses péchés : << Si tu me l'avais demandé je t'aurais donné
de l'eau vive. >>
>> L'appel évangélique ne doit pas être rétréci et présenté uniquement
à un petit nombre de personnes choisies que l'on supposerait prêtes
à nous faire l'honneur de l'accepter. Le message doit être donne
a tous. >>- Ellen White, Jésus-Christ, << près du puits de Jacob
>>, p. 174-176.
Comment
discerner les pièges de notre propre coeur? Dans quel contexte
êtes-vous le mieux
disposé a confesser vos erreurs à autrui? Comment 1'église
peut-elle participer à créer un tel contexte?
Dans
quelle mesure les chrétiens d'aujourd'hui ont-ils la faculté
de discerner les pensées, motivations et sentiments d'autrui
comme Jésus? Si nous ne possédons pas cette faculté qu'est-ce
que cela nous dit sur la nécessité d'être attentifs à ne pas
juger le coeur d'autrui?
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