Du 2 au 8 Novembre
Samedi

 

6. Le salut vient du Seigneur

- VERSET A MEMORISER

Quant à moi, je t'offrirai des sacrifices en déclarant ma reconnaissance, je m'acquitterai des voeux que j'ai fait. C'est au SEIGNEUR qu'appartient le salut! Jon 2.10.

 

QUESTIONS CLÉS

Qu'ont fait les marins quand la tempête s'est calmée ? Qu'est-ce qui a finalement pousse Jonas a prier ? Dans quel but a-t-il prie ? Qu'enseigne ce récit sur l'inutilité d'une profession de foi sans les œuvres correspondantes ? Plus im-portant encore, qu'enseigne-t-il sur la grâce que Dieu accorde a ceux dont les œuvres ne suivent pas la confession?

 

La tragédie s'intensifie tout au long du premier chapitre du livre de Jonas. Un prophète, s'imaginant pouvoir se sous-traire à sa divine mission, risque de mourir dans une tempête. Pourtant, au beau milieu de la tourmente, ce sont des ma-rins païens et non le prophète Jonas qui prient le Seigneur :

" Ô Eternel, nous t'en prions, ne nous fait pas périr a cause de cet homme et ne nous tiens pas responsable de la mort d'un innocent. Car toi, ô Eternel, tu as fait ce que tu as voulus ". (Jon 1.14, la Bible du seumeur)

Ô ironie ! Des non Israélites confrontés à un prophète de Dieu désobéissant, prient pour qu'il ne leur soit pas tenu rigueur de sa mort. Ce n'est pas une scène que l'on voit couramment dans la Bible : des païens qui prient le Seigneur tandis que 1'un de ses serviteurs se tait. Les païens agissaient comme Jonas aurait dû le faire dès le début.

En outre, ces marins prient le Dieu de Jonas en utilisant le nom spécial confié à Israël dans le cadre de l'alliance, car ils ont accepté le témoignage du prophète tel qu'exprimé au v. 9. Peut-être agissaient-ils sous la contrainte, mais celle-ci est parfois nécessaire pour obtenir l'attention voulue. Reprenons le récit et voyons ce qui se passe ensuite.