La semaine dernière, nous avons quitté Jonas au moment où il disait
aux marins de le jeter par-dessus bord pour sauver leur vie. C'est
finalement ce qu'ont fait les marins, désespérés. C'est alors que
" la fureur de la mer s'arrêta. " (Jon 1. 15). La encore,
nous voyons que le Dieu créateur de la mer en a la maîtrise sans
aucune équivoque.
Quelle a été la reaction des marins quand la tempête s'est calmée?
Jon
1.15,16.
Remarquez que les marins n'ont pas attribué le changement de temps
à quelque coïncidence naturelle. Ils n'ont pas con-sidéré que c'était
un pur effet du hasard ou une chance. Au contraire, << ils furent
saisis d'une grande crainte du SEIGNEUR >> (Jon 1.16). Auparavant,
ils avaient eu peur de la tempête, mais maintenant ils craignaient
le Dieu de la tempête plus que celle-ci. Des marins chevronnés,
qui auparavant adoraient une quantité de faux dieux, en sont venus
à rendre un culte à Yahvé et à prononcer des vœux en sa faveur.
Ils ont rencontré le Dieu vivant. Ils lui font des offrandes, ils
prononcent des vœux en faveur du vrai Dieu, celui qui non seulement
a créé la mer, mais qui en possède également la maîtrise. (Jon 1.16).
Dieu a sauvé miraculeusement les marins, qui, en conséquence,
lui rendent hommage. Cela ne reflète-t-il pas le plan du salut dans
ce qu'il a d'essentiel, notamment tel qu'il apparaît dans la vie
et le ministère de Jésus? Voir, par exemple,
Jn 9.
Ne sommes-nous pas sauvés, délivrés de la mort par Jésus, de sorte
qu'ensuite, nous désirons l'adorer et lui obéir? As-surément. C'est
ce qui est arrivé aux marins. Rendre hommage à Dieu, l'adorer et
lui obéir ne nous sauvera pas : ces choses viennent après que nous
avons a été sauvés, elles ne sont possibles que lorsque nous avons
obtenu cette déli-vrance miraculeuse par la seule foi. Voir aussi
Ga
2.20.
Le contraste le plus saisissant du chap. 1er est peut-être aussi
le plus instructif, spirituellement parlant. Au v.
9, Jonas, prophète hébreu, déclare craindre le Seigneur, mais
n'agit pas en conséquence. En revanche, les païens qui, eux aussi,
craignent Dieu, agissent en conséquence, même si leur connaissance
du Seigneur est beaucoup plus limitée que celle de Jonas. Quels
avertissements tirons-nous de ce contraste?
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