6.Le salut vient de Seigneur
Dimanche

 

> LA CRAINTE DU SEIGNEUR

La semaine dernière, nous avons quitté Jonas au moment où il disait aux marins de le jeter par-dessus bord pour sauver leur vie. C'est finalement ce qu'ont fait les marins, désespérés. C'est alors que " la fureur de la mer s'arrêta. " (Jon 1. 15). La encore, nous voyons que le Dieu créateur de la mer en a la maîtrise sans aucune équivoque.

Quelle a été la reaction des marins quand la tempête s'est calmée? Jon 1.15,16.

Remarquez que les marins n'ont pas attribué le changement de temps à quelque coïncidence naturelle. Ils n'ont pas con-sidéré que c'était un pur effet du hasard ou une chance. Au contraire, << ils furent saisis d'une grande crainte du SEIGNEUR >> (Jon 1.16). Auparavant, ils avaient eu peur de la tempête, mais maintenant ils craignaient le Dieu de la tempête plus que celle-ci. Des marins chevronnés, qui auparavant adoraient une quantité de faux dieux, en sont venus à rendre un culte à Yahvé et à prononcer des vœux en sa faveur. Ils ont rencontré le Dieu vivant. Ils lui font des offrandes, ils prononcent des vœux en faveur du vrai Dieu, celui qui non seulement a créé la mer, mais qui en possède également la maîtrise. (Jon 1.16).

Dieu a sauvé miraculeusement les marins, qui, en conséquence, lui rendent hommage. Cela ne reflète-t-il pas le plan du salut dans ce qu'il a d'essentiel, notamment tel qu'il apparaît dans la vie et le ministère de Jésus? Voir, par exemple, Jn 9.

Ne sommes-nous pas sauvés, délivrés de la mort par Jésus, de sorte qu'ensuite, nous désirons l'adorer et lui obéir? As-surément. C'est ce qui est arrivé aux marins. Rendre hommage à Dieu, l'adorer et lui obéir ne nous sauvera pas : ces choses viennent après que nous avons a été sauvés, elles ne sont possibles que lorsque nous avons obtenu cette déli-vrance miraculeuse par la seule foi. Voir aussi Ga 2.20.

Le contraste le plus saisissant du chap. 1er est peut-être aussi le plus instructif, spirituellement parlant. Au v. 9, Jonas, prophète hébreu, déclare craindre le Seigneur, mais n'agit pas en conséquence. En revanche, les païens qui, eux aussi, craignent Dieu, agissent en conséquence, même si leur connaissance du Seigneur est beaucoup plus limitée que celle de Jonas. Quels avertissements tirons-nous de ce contraste?