Le livre de Jonas s'arrête brusquement à la suite d'une question pénétrante qui reste sans réponse. On ne nous dit pas si Jonas a finalement admis qu'il s'était égoïstement réjoui de la faveur divine tout en regrettant celle accordée aux habitants de Ninive ; ou s'il a fini par comprendre que l'amour généreux de Dieu envers tous les hommes surpassait de beaucoup l'idée qu'il se faisait de la justice. On peut se demander si Jonas est devenu un jour capable d'apprécier le pardon divin envers ceux qui ne le méritent pas.

Il est très inhabituel qu'un livre biblique s'achève par une question et, qui plus est, une question surprenante. Pourquoi, cependant, un livre ne prendrait-il pas fin de la sorte? Une telle fin n'est pas l'expression d'une pensée inachevée ou d'une écriture négligente. Au contraire, en se terminant ainsi, ce livre souligne de façon frappante le contraste entre l'attitude de Jonas et celle de Dieu.

Même s'il n'est pas courant qu'un livre biblique s'achève par une question, le Seigneur, lui, a l'habitude de poser des questions. Avec les questions suivantes du Seigneur, demandez-vous pourquoi il les a posées; notez par écrit ce que vous pensez être la réponse et justifiez-la :

En vous appuyant sur vos réponses, résumez en un court paragraphe ce qu'elles vous apprennent sur le ca-ractère, la miséricorde et la puissance de Dieu.