9. Conversation avec Dieu
Jeudi

 

> UNIQUEMENT PAR GRACE

Etudions à nouveau ce que le Seigneur a déclaré à Jonas dans Jon 4.10. En substance, Jonas lui a dit : oui, c'est mon droit d'être en colère, même a en mourir parce que tu as fait disparaître la plante. Mais la façon dont Dieu lui répond fait ressortir ce qu'il en est vraiment : qu'il n'a ni droit ni pouvoir sur cette plante. Il n'a pas travaillé pour l'obte-nir, pas plus qu'il ne l'a méritée ni fait croître. Du temps où elle lui donnait de l'ombre, elle n'était que le résultat d'un acte surnaturel de Dieu en faveur de Jonas.

Quelque chose qui ne se mérite ni ne s'obtient par ses propres forces et qu'on ne peut créer, mais en qui est entièrement don de Dieu en notre faveur ? C'est cela, n'est-ce pas? Voir Jb 4.17-21; Ep 2.5-10; Rm 3.28; 4.13-16.

Répétons-le, Jonas est-il différent du reste des hommes ? Combien de fois considérons-nous les dons de Dieu comme allant de soi ? Dieu fait preuve envers nous de miséricorde et de grâce et nous nous y habituons presque, comme si cel-les-ci nous étaient dues. Nous oublions non seulement que ce sont des dons gracieux (car comment la grâce pourrait-elle être autre chose qu'un don?), mais également ce qu'il en a coûté à Dieu de nous l'accorder. Chacun de nous, à cha-que instant, est l'objet de la grâce divine, probablement beaucoup plus que nous ne le réalisons. C'est sans doute là que réside le problème : comme Jonas, nous n'en avons pas conscience.

Examinez 2 Tm 1.8-10. Remarquez ce qui est dit sur ce qui nous a été donné en Christ "avant le commencement du monde" (Version King James, traduction libre). Si nous avons reçu quelque chose avant le commencement du monde, nous l'avons reçu avant même de pouvoir le demander ou le mériter. Il s'agit bien de la grâce.

Résumez 2 Tm 1.8-10, en établissant si possible un parallèle avec l'attitude de Dieu envers Jonas. Que di-sent ces versets ? Citez tout ce que Dieu a fait pour nous uniquement par grâce d'après ces versets. Pour-quoi Paul spécifie-t-il que ce n'est pas par nos oeuvres ?

Un couple avec de jeunes enfants allait au restaurant tous les dimanches. Un dimanche, pour une raison quelconque il décida de ne pas y aller. L'un des enfants, âgé de six ans s'exclama, quand il eut vent de la nouvelle : "Mais je m'attendais à y aller !" Ne risquons-nous pas de traiter de même la grâce divine ? Parce qu'elle nous est accordée gracieusement et en abondance, nous comptons sur elle ou la considérons comme allant de soi.