1. Dieu et le pardon
Mardi

 

" MON AMI, TES PECHES TE SONT PARDONNES"

" Surviennent des gens portant sur un lit un homme qui était paralysé [...] Voyant leur foi, il dit : Mon ami, tes péchés te sont pardonnes (Luc 5.18-20, BJ)

Si aucun d'entre nous n'envie le paralytique, ce dernier a néanmoins fait une expérience que nous n'avons pas faite : il a entendu Jésus lui-même dire : " Mon ami, tes péchés te sont remis. "

Incroyable ! Combien d'entre nous aimeraient se retrouver dans cette situation, à entendre Jésus tout d'abord nous appeler " mon ami " puis nous dire que nos péchés sont pardonnés ! Quelle assurance de salut !

Cependant, que nous entendions cette promesse directement des lèvres du Christ ou que nous l'acceptions selon sa parole, le résultat final est le même. Le paralytique a reçu un pardon identique à celui que reçoit tout homme par-donné : il n'y a pas de différence entre ce qui lui est arrivé (en termes de justification par la foi) et ce qui arrive à n'importe lequel n'entre nous lorsque, par la foi, nous nous saisissons du pardon offert par Jésus.

Recherchez les versets suivants : ne nous disent-ils pas essentiellemennt la même chose que lorsque Jé- sus s'est adressé au paralytique? Rm 4.7: Ep 4.32 ; 1 Jn 1.9; 2.12: Col 1.14 ; 2.13. Pourquoi, donc, n'au-rions-nous pas la même assurance de recevoir le perlon que le paralytique?

Beaucoup de croyants acceptent, intellectuellement, l'idée que Dieu les aime et leur pardonne. Mais, pour une raison ou une autre, la réalité de ce que cela veut vraiment dire n'a pas d'impact sur leur vie. Ils vivent dans la peur d'une damnation éternelle, ils sont harcelés par la culpabilité et souffrent de solitude spirituelle et de dépression. Même si leur intellect leur dit que Dieu est proche, il leur semble en réalité très lointain. Leur expérience religieuse se caracté- rise par un profond sentiment d'insécurité.

Certains d'ente eux vous diront qu'ils ne peuvent " y croire " s'ils ne le ressentent pas, d'autres qu'ils ont des blocages qui remontent à l'enfance, les empêchant de faire l'expérience du pardon de Dieu. Mais si nous indiqons Dieu nous " tirer " vers lui comme il l'a fait pour le paralytique, rien n'empêchera que nous soyons pardonnés.

Qu'est-ce qui empeêche les gens de croire que leurs péchés ont été pardones quand la Bible leur dit le contraire? Citez trois raisons possibles :

Que proposeriez-vous pour chacune d'elles?