" Alors Pierre s'approcha et lui dit : Seigneur, combien de fois pardonnerai-je à mon frère, lorsqu'il pé- chera contre moi? Jusqu'à sept fois ? Jésus lui dit : Je ne te dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à 70 fois sept fois (Mt 18.21,22)

Le pardon de Dieu s'épuise-t-il parfois? Inscrivez votre réponse (en la justifiant) ci-dessous. Quels exem-ples bibliques proposez- vous pour étayer votre position?

Les rabbins enseignaient que la loi exigeait de pardonner trois fois. Pierre, qui avait compris que Jésus allait généra-lement " plus loin " que la loi mosaïque, suggerait de doubler ce que demandait la loi en ajoutant une fois pour faire bonne mesure. En outre, dans la culture juive, le chiffre sept symbolisait la plénitude. Voir Ellen WHITE. Les para-boles de Jésus, p. 205.

La réponse de Jésus à dû surprendre le disciple et ses autres auditeurs. Elle remettait en question l'idée que Pierre se faisait du pardon comme autant d'actes s'ajoutant les uns aux autres, de même que l'argent qu'on met à la banque. Chaque fois que quelqu'un pardonnait, on faisait le compte jusqu'à ce que la limite soit atteinte. La personne pouvait alors riposter. On ne pouvait mieux vivre selon " la lettre de la loi " ! (Façon de penser qui rappelle une convention de guerre : les soldats à terre ne doivent pas tirer sur les parachutistes lorsqu'ils sont en l'air. Une fois que ces der-niers ont touché le sol, les soldats peuvent tirer)

Que voulait dire Jesus dans ce verset? Est-ce que les nombres quatre cent quatre-vingt ou soixante-dix-sept ont quelque chose de magique? Jésus désirait-il vraiment que les gens comptent autant de fois puis cessent de pardonner? Ou plutôt, cette histoire signifie-t-elle que Dieu ne cessera jamais de nous par-donner, tant que nous recherchons son pardon? Là encore, réfléchissez aux implications, si c'est bien la le message que Jésus voulait donner en répondant à Pierre de cette façon. A la lumière des paroles de Paul, selon lesquelles " on ne se moque pas de Dieu " (Ga 6.7) , dites quelles fausses conclusions pour-raient être tirées de cette magnifique vérité.