1.Dieu et le pardon
Dimanche

 

UN AMOUR ETERNEL

Le salut de l'humanité n'est pas le fait d'une réflexion après-coup; notre rédemption n'est pas le résultat d'une quel-conque improvisation céleste rendue nécessaire parce que le péché serait apparu de façon inattendue. Au contraire, l'amour de Dieu pour les pécheurs les a précédés, il existait avant même la création du monde. Nous sommes sau-vés par un Dieu dont l'amour s'enracine dans l'éternité. Cette notion est difficile à saisir pour un certain nombre de raisons, l'une d'elles étant que nous sommes des êtres limités et que nous ne pouvons même pas entrevoir le concept d'éternité. Néanmoins, il est réconfortant de savoir que nous sommes aimés d'un amour éternel.

Recherchez les versets suivants et notez, avec vos propres termes, l'essentiel de ce que chacun d'eux exprime :

1 Co 2.7
Ep 1.3.4
Ap 13.8

Le point le plus crucial à se rappeler en ce qui concerne ce Dieu qui nous aime depuis toujours, avant même que nous existions, c'est que la mort de Jésus sur la croix n'a pas changé son sentiment envers nous. Il nous aime non parce que Jésus est mort; Jésus est mort parce que Dieu nous aime depuis toujours.

Ce que la mort du Christ a fait, en revanche, c'est donner la possibilité à Dieu - grâce à son amour préexistant pour les pécheurs - de les sauver des conséquences inévitables de leurs péchés, d'une manière qui ne viole pas l'ordre moral de l'univers. Dieu semble s'être fixé des limites, c'est-à-dire qu'il devait pouvoir pardonner aux pécheurs de façon à être en harmonie avec son propre caractère, celui d'un Dieu juste et miséricordieux. S'il lui suffisait de pardonner, la croix n'aurait cas été nécessaire. Celle-ci a montré comment Dieu pouvait être à la foi juste et miséricordieux. Voir Rm 3.26.

Supposons que vous viviez dans un univers où existe l'une de ces options : 1) il n'y a ni Dieu ni puissance transcendante ; 2) il y a une divinité qui, cependant, ne s'intéresse pas le moins du monde à nous ; 3) il y a un Dieu, qui nous déteste et s'amuse à nous voir souffrir (pour citer Shakespeare : " Nous sommes pour les dieux comme des mouches pour les garçons désœuvrés, ils nous massacrent par jeu "; 4) il y a un Dieu qui nous aime au- delà de tout ce que nous pouvons imaginer. Prenez le temps de réfléchir à chaque option. En quoi chacune d'elles donne-t-elle a la vie un sens différent? Pourquoi la manière dont nous concevons l'attitude de Dieu envers nous est-elle aussi importante?