Dans ces versets, le Seigneur propose son alliance aux enfants
d'Israël. Si. d'une certaine manière, le Seigneur les a appelés
à lui, cet appel ne pouvait être effectif sans leur consentement.
Il leur fallait coopérer. Même leur délivrance d'Egypte impliquait
une coopération de leur part : s'ils n'avaient pas agi selon les
directives du Seigneur (comme de répandre du sang sur les linteaux
de porte) , ils n'auraient pas connu de délivrance. C'était aussi
simple que cela.
Ici également, le Seigneur ne leur dit pas : << Que vous le vouliez
ou non, vous serez pour moi un trésor particulier et une nation
de prêtres. >> Ce n'est pas ainsi que cela s'est passé et ce n'est
pas ce que dit le texte.
Lisez Ex
19.5,6, le texte cité ci-dessus. Que dit le Seigneur en rapport
avec le salut par la foi? Le commandement qul est donné ici d'obéir
au Seigneur efface-t-il le concept du salut par la grâce? En quoi
les textes suivants vous aldent-lls à répondre? Rm
3.19-24: Rm
6.1.2; Rm
7.7; Ap
14.12.
" Nous ne gagnons pas le salut par notre obéissance, puisque
le salut est un don gratuit de Dieu, qui s'obtient par la foi. Par
contre, l'obéissance est le fruit de la foi. >> - Ellen WHITE, Le
meil-leur chemin, << La pierre de toucher >>, p. 58, 59.
Songez à ce que le Seigneur désirait accomplir pour la nation israélite
: non seulement il l'avait miraculeusement délivrée de l'esclavage
égyptien, mais il voulait faire de celle-ci son bien propre, une
nation de prêtres. En fondant la relation avec les Israélites sur
son salut, (salut à la fois tempo-rel, comme dans le cas de l'esclavage
en Egypte, et éternel) , le Seigneur avait l'intention de leur donner
un niveau spirituel, intellectuel et moral élevé, qui ferait l'émerveillement
du monde antique. Et cela, dans le but de les amener à prêcher l'Evangile
aux nations. La seule chose qu'ils devaient faire en échange était
obéir.
Comment faire en sorte que notre expérience personnelle avec
le Seigneur reflète les mêmes principes que ceux étudiés dans la
leçon d'aujourd'hui?
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