A première vue, tout semble parfait. Le Seigneur délivre son peuple, lui fait des promesses dans le cadre de l'alliance. Le peuple acquiesce : il fera et toutes ce que le Seigneur lui a dit. C'est là une transaction d'ordre céleste, n'est-ce pas?

Lisez les textes suivants. Quel aperçu nous donne-t-il concernant la réponse d'Israël à l'alliance?

Quel que soit ce que Dieu nous demande, notre relation avec lui doit être fondée sur la foi. De la foi découlent les oeuvres. Celles-ci, en elles- mêmes, aussi pures quant à la motivation, aussi sin-cères et nombreuses soient-elles, ne peuvent nous rendre acceptables aux yeux d'un Dieu saint. Elles ne le pouvaient à l'époque d'Israël et ne le peuvent à notre époque non plus.

La Bible, cependant, insiste maintes et maintes fois sur les oeuvres. Alors, pourquoi celles ci ne peuvent-elles nous rendre acceptables aux yeux de Dieu? Voir Es 53.6 ; Es 64.5: Rm 3.23.

Malheureusement, le peuple hébreu croyait qu'il devait son salut à son obéissance, alors que celle-ci n'en était que la conséquence. Il recherchait la justice par l'obéissance à la loi et non la justice de Dieu, qui vient de la foi. L'alliance faite au Sinaï - bien qu'associée à une série d'instructions et de lois très détaillées - était une alliance fondée sur la grâce comme toutes les précédentes. Cette grâce librement donnée transforme le cœur et conduit à l'obéissance. Le problème, bien sûr, ne résidait pas dans les efforts du peuple pour obéir (l'alliance exigeant leur obeissance) , mais dans le "type " d'obéissance qui était la leur. En réalité, ce n'était pas du tout de l'obéissance, comme l'a montré ensuite l'histoire de la nation.

Lisez attentivement Rm 10.3, notamment la dernière partie. Quel est l'argument de Paul ici? Qu'arrive-t-il quand on recherche sa propre justice? Pourquoi cette tentative mène-t- elle obligatoirement au péché, à l'injustice et à la révolte? Examinons nos vies. Ne risquons-nous pas de tomber dans la même erreur?