" Que le Dieu de l'espérance vous remplisse de toute joie
et de toute paix dans la foi, pour que vous abondiez en espérance,
par la puissance du Saint-Esprit ! " (Rm 15.13)
Tandis que s'achèvent ces études sur la façon de vivre l'espérance
du retour de Jésus, n'oublions jamais quelle est la source et la
finalité de cette espérance : Dieu lui-même, " Le Dieu de l'Espé-
rance ".
Quelle description brève, concise et pertinente de ce Dieu qui
est venu à nous afin que nous puis-sions un jour venir à lui ! Il
a vécu proche des êtres humains, en tant que fils de l'homme, afin
qu'un jour nous vivions proches de lui, en tant que ses fils et
filles.
Etudiez le texte d'aujourd'hui. Le verbe traduit ici par " abonder
" signifie également " excéder, augmenter, posséder plus que nécessaires
". Ainsi, nous devons " abonder" et " excéder " en espérance, en
" posséder " plus que nécesaires ", non grâce a nos efforts propres,
Mais grâce à la puissance du Saint-Esprit. Cela signifie-t-il être
constamment d'humeur joyeuse (comme Paul ?) ou autre chose ? De
quoi s'agit-il dans ce dernier cas ? Comment devons-nous comprendre
cette expression ? Comment abonder en espérance même pendant les
périodes éprouvantes et douloureuses ?
Fredrich Nietzsche a écrit que l'espérance est le pire de tous
les maux, parce qu'elle prolonge les tourments de l'être humain.
Au contraire, Paul nous invite à abonder en espérance grâce à l'amour
et à la miséricorde du " Dieu de l'espérance ".
D'une certaine manière, ces deux déclaration résument à elles seules
le choix fondamental que tous doivent affronter : la vie ou la mort,
la gloire ou la honte, l'espérance ou la désespérance. Quand on
considère les questions en jeu, on constate qu'en fin de compte,
il n'existe pas de moyen terme.
Un jour, l'univers sera complètement débarrassé du péché, des pécheurs
et du mal. Ce qui nous laisse seulement, à nous les hommes, le choix
entre deux fins. Quand tout sera dit et fait, nous dis- paraîtrons
pour toujours avec le péché ou nous vivrons éternellement en intimité
avec le Dieu de l'espérance qui, par Jésus, a ouvert, même pour
le pire d'entre nous, une voie d'accès au paradis pour y vivre avec
lui.
Le choix à faire est aussi clair, aussi cru, aussi particulier
et définitif que cela. Car nous touchons ici à l'ultime.
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