13. Une espérance ultime
Dimanche

 

SANS ESPERANCE

Nous ne voulons pas frères, que vous soyez dans l'ignorance au sujet de ceux qui dorment, afin que vous ne vous attristiez pas comme les autres qui n'ont pas d'espé- rance." (1 Th 4.13)

Lisez ce texte dans le contexte des versets de cette semaine. De quoi Paul parle-t-il exac-tement ? Pourquoi ne doit-on pas éprouver de chagrin pour ceux qui dorment ? Pourquoi certains sont-ils sans"espérance"? Quelle espérance ?

L'ecrivain américain Benjamin Franklin a dit un jour que seules deux choses étaient sûres, la mort et les impôts (si tous ne paient pas les mêmes impôts, tous affrontent la mort).

Tous les hommes - quels que soient leur race, leur âge, leur religion, leur genre, leur situation éco-nomique ou leur tronche d'impôt - doivent faire face à la réalité de la mort. Qu'elle arrive avec len-teur et consciemment ou rapidement et de façon inattendue, la mort frappe, nous emportant dans la tombe.

Même si de nombreuses questions sur la mort restent inexpliquées une chose est certaine : elle de-meure notre ennemi le plus inflexible et n'admet aucun compromis. Elle n'admet aucune reddition, ne prend aucun prisonnier, n'offre aucune trêve. La mort est pour nous un ennemi impossible à chasser et à détruire, parce qu'elle est faite de ce que nous sommes. Dans un univers sans Dieu et sans espérance, qu'est-ce que la vie, qu'est-ce que la mort, sinon un mélange des deux ? Si tout ce pourquoi nous vivons, luttons et espérons se termine pour toujours dans la tombe, la vie devient absurde. Si la tombe est notre fin ultime qu'est la vie humaine, sinon une version pubescente de la mort ?

L'apôtre Pierre a écrit : Espérez Jusqu'à la fin en la grâce qui vous sera apportée, lors de la révélation de Jésus- Christ." (1 P 1.13, traduction de la version anglaise de la King Ja-mes) Espérer jusqu'à la fin ? De quelle fin s'agit-il ? En quoi ce texte correspond-il à celui que nous avons examine aujourd'hui ? Voir aussi Mt 10.22.

Shakespeare a écrit un jour que la vie était une fable racontée par un idiot, pleine de bruit et de fureur et ne signifiant rien. En vous aidant de la leçon d'aujourd'hui au sujet de ceux qui sont "sans espérance ", dites pourquoi Shakespeare n'a pas tout à fait tort. Comment reformule-riez-vous cette idée ? Paul n'a-t-il pas exprimé la même chose dans 1 Cor 15 ?