10. L'espérance et le délai, deuxième partie
Mercredi

 

SA PATIENCE EST NOTRE SALUT

" Considérez que la patience de notre Seigneur est votre salut " (2 P 3.15). Que veut dire l'apôtre ici ?

Si la patience du Seigneur est notre salut, pourquoi ne faisons- nous pas nous aussi preuve de patience ? Nous sommes des êtres impatients et, parfois, nous ne réalisons pas que nous devrions nous montrer patient. Si Dieu ne désire ni bousculer, ni contraindre, mais attendre patiemment que ses enfants se tournent vers son salut, pourquoi devrions-nous avoir une attitude différente ?

Dieu est patient, extrêmement patient, " ne voulant pas que quelques- uns périssent mais que tous parviennent à la conversion " (2 P 3.9 TOB). Tel est le Dieu dont nous devons prendre conscience. Ne méprisons pas " la richesse de sa bonté, de sa patience et de sa générosité, sans reconnaître que cette bonté te pousse à la conversion." (Rom 2.4, TOB).

Il est utile ici de faire un parallèle avec l'exode. Dieu avait pour dessein qu'Israël entre dans le pays promis et s'y installe. Cependant, il ne peut sauver les hommes sans leur assentiment. Le cœur des Israélites s'était égaré (He 3.10) et la plupart d'ente eux n'ont pu entrer dans le repos promis. Leur participation au salut dépendait de leur réponse à Dieu. Ils ont passé sans nécessité quarante an-nées à errer dans le désert rocailleux du sud de la Palestine. Telle n'était pas la volonté divine, mais le résultat du rejet de ses promesses par le peuple de l'alliance. Ellen White fait cette remarque : " Ce sont les mêmes péchés qui ont repoussé l'entrée de l'Israël moderne dans la Canaan céleste. Dans 1'un et l'autre cas les promesses de Dieu ne sont pas à blâmer. Ce sont l'incrédulité, la mon-danité, le manque d'engagement et les conflits au sein du soi-disant peuple de Dieu qui nous ont obligés à rester dans ce monde de péché et de douleur tant d'années. " - Ellen WHITE, Selected Messages, vol. 1, p. 69.

Cependant, le retour du Seigneur finira par arriver. Que des hommes s'opposent à Dieu n'empê- chera pas l'ultime accomplissement de notre espérance.

Réfléchissez davantage à cette question souvent controversée : pourquoi sommes-nous encore ici ? Ellen White a plus d'une fois précisé que sans les péchés et l'incroyance de l'église de Dieu, nous serions déjà dans notre vrai foyer. Que veut-elle dire, d'après vous ? Préparez-vous à débattre à l'ecole du sabbat des implications de cet enseignement.