" En attendant la bienheureuse. espêrance et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur, le Christ-Jésus " (Tite 2.13)

Le retour de Jésus semble peut-être avoir " tardé " plus longtemps que nous ne l'avions prévu, mais c'est uniquement notre façon d'attendre qui est à blâmer. Le fait que nous soyons déçus n'est en aucun cas une raison pour rejeter la bienheureuse espérance, la grande et précieuse promesse du Sauveur, une promesse rendue certaine par la mort du Christ sur la croix. En subissant la colère de Dieu contre le péché (Es 13.4,5), en affrontant lui-même le jugement du Père contre celui-ci (53.6), en s'offrant comme notre Substitut (1 P 2.24), en devenant l'Agneau sacrificiel (1 Co 5.7), Jésus nous donne une garantie absolue. Sans cette dernière, sans son retour, notre avenir se résu-me à un trou froid dans le sol, fin qui n'est guère appropriée ni glorieuse quand on pense à tous les efforts, toutes les luttes et toutes les difficultés qui auront précédé. Même si nous avons été tirés de la poussière et si nous y retournons, notre espérance - scellée par le sang du Christ - est que nous n'y demeurerons pas.

Il est donc crucial que nous fassions preuve de la " patience " mentionnée par Jacques (5.7), que nous ayons " une parfaite espérance " (1 P 1.13) et que nous demeurions " en lui ", de sorte que " lorsqu'il sera manifesté ,nous serons semblables a lui " (1 Jn 2.28 ; 3.2).

Remarquez combien de fois le psalmiste nous recommande d'espérer en Dieu : " Espère en l'Eternel ! Fortifie-toi et que ton cœur s'affermisse ! Espère en l'Eternel " (Ps 27.14) "

Notre âme attend l'Eternel; il est notre secours et notre bouclier ". (Ps 33.20)

<< J'espère en l'Eternel, mon âme espère, et je m'attends a sa parole. > (Ps 130.5)

Si vous avez une concordance, recherchez les mots " attendre ": et " espérer ": dans les Psaumes et les Proverbes et voyez combien de fois nous sommes exhortés à espérer dans le Dieu de notre salut.

Imaginez que vous avez l'occasion de parler devant l'église entière, devant les adventis-tes du monde entier. Imaginez que votre sujet soit : " comment ne pas perdre espoir tan-dis que nous attendons, attendons, attendons... > Imaginez que vous avez trois minutes pour faire votre discours. En fondant votre message sur le sacrifice du Christ, que diriez-vous ? Notez-le par écrit, puis faites-en part à l'ecole du sabbat.