" Achab rapporta à Jézabel tout ce qu'avait fait Elie, et comment il avait tué par l'épée tous les prophètes. Jézabel envoya un messager à Elie, pour lui dire : Que les dieux me fassent ceci et qu'ils ajoutent encore cela si demain, à cette heure je ne fais de ta vie ce que tu as fait de la vie de chacun deux! " (1 R 19.1,2)

Notre Dieu est un Dieu de miséricorde, de pardon et de grâce, une grâce inimaginable. A la croix, Jésus-christ a payé le prix pour les péchés du monde. Tous nos mensonges, notre convoitise, notre jalousie, nos appétits, notre orgueil, nos tricheries, notre égoïsme et toutes les petites méchancetés que nous avons imaginées ou faites ont été apportés à la croix. Autant de choses qui, en elles- mêmes, ne semblent pas si mauvaises, mais qui, si elles étaient rassemblées et ajoutées les unes aux autres, puis jetées à notre face, nous anéantiraient de chagrin. Elles se trouvaient toutes là, à la croix, assassinant le Christ, afin qu'une fois comptés et pesés, les vilains aspects de notre vie ne finissent pas un jour, et de façon éternelle, par nous tuer! Que dites-vous de la grâce?

Lisez les versets suivants et notez par écrit ce qu'ils disent sur le salut et la grâce :

Jn 3.16,17, Rm 5.6, 1 Jn 2.2

Remarquez la réaction de Jézabel dans ce contexte, c'est-à-dire, après qu'Achab lui eut raconté ce qui s'était passé au mont Carmel. On aurait pu croire qu'après une telle manifestation de puissance de la part du vrai Dieu, Jézabel se serait, au mieux, convertie, repentie et aurait recherché le pardon de ce Dieu qui avait si complètement écrasé ses propres dieux; ou, au pire, qu'elle aurait peut-etre pensé qu'il valait mieux quitter la ville et laisser Elie tranquille. Que s'est-il passé au contraire?

Peut-être qu'aucun de nous n'a connu une situation proche de celle de ce jour-là, au mont Carmel. Ce n'est sans doute pas nécessaire (après tout, quel bien cela a-t-il fait à Jézabel?) Néanmoins, gardons-nous de ne pas endurcir notre cœur au point de tourner le dos au Seigneur, même lorsque sa grâce incroyable se manifeste. Comment éviter de reproduire, au moins intérieurement, ce que Jézabel a fait concrètement?