<< Holà, vous tous qui avez soif, je vous offre de l'eau, venez. Même si vous n 'avez pas d'argent, venez vous procurer de quoi manger, c'est gratuit; prenez du vin ou du lait, c'est pour rien. A quoi bon dépenser de l'argent pour un pain qui ne nourrît pas, à quoi bon vous donner du malheur ne pas être satisfait ? Si vous voulez m 'écouter; vous aurez à manger quelque chose de bon, vous vous regalerez de ce qu'il y a de meilleur. >> (Es 55. 1,2, BFC)

Que représente ce lait, ce vin, ce pain que Dieu offre << sans paiement >> (La Bible du Semeur) , << sans prix >> (Derby) ? Quelles sont ces bonnes choses que Dieu invite chacun à manger? Pourquoi est-ce << gratuit >> ou << sans prix >>? Qu'est-ce que cela signifie?

Si triste que fût le sort de Juda, le Seigneur ne cessait de lancer des appels pressants, soit à la nation elle-même, soit aux individus. Esaïe, qui exerça son ministère du temps << d'Ozias, de Yotam, d'Ahaz, d'Ezéchias, rois de Juda >> (Es 1.1) , prononça d'éloquentes suppliques invitant le peuple à se détourner des activités vaines et vides de sens qui les menaient à la ruine.

Ses paroles, dans Es 55.1,2, traduisent l'essence de ce message : pourquoi lutter et travailler si dur pour ce qui, finalement, ne vous satisfera pas et ne comblera pas vos besoins les plus fondamen- taux? Seul le Seigneur peut vous combler et uniquement dans la mesure où vous le lui permettrez. Ainsi, que vous viviez à Juda au Vlle siècle avant J.-C. ou en Argentine, en France ou au Zaïre au XXIe siècle, la question essentielle, entre l'humanité et son Créateur, reste la même.

Recherchez les versets suivants, tous tirés d'Esaie (30.7; 41.29: 52.3; 44.9: 57.13; 59.4) , puis notez par écrit l'essentiel de leur message, leur thème commun :

Si différente que soit notre situation par rapport à celle de Juda, nous sommes confrontés à la même question ;qui servons-nous? Le Dieu vivant, qui, seul, peut satisfaire nos besoins, ou des choses vaines et vides, qui ne sont que vent, confusion et vanité? Bien sûr, la réponse va de soi, mais il en était probablement de même pour les gens de cette époque. Ne pas connaître la bonne réponse ou agir en conséquence, voilà la difficulté. Pourquoi? Examinez votre vie. Les paroles d'Es 55.1,2 ne vous concernent-elles pas? Si vous pensez que non, au moins dans une certaine mesure, vous trichez certainement avec vous-mêmes