12. Manassé et les premières années du règne de Josias
Lundi

 

LA PUNITION DE MANASSE

<< L'Eternel parla à Manassé et à son peuple, mais ils n'y firent pas attention. >> (2 Ch 33.10)

Combien de fois ces paroles ont été reprises, d'une manière ou d'une autre, non seulement au cours de l'histoire de la nation juive, mais tout au long de l'histoire sacrée! Depuis l'Eden jusqu'à la disparition finale de Babylone, Dieu a parlé aux hommes. Mais ils ne l'ont pas écouté. Qu'en est-il de nous, en tant qu'individu ou en tant qu'église? Dieu s'adresse-t-il à nous? Dans l'affirmative, que nous dit-il? Est-ce quelque chose de très différent de ce qu'il a dit à Eve, aux habitants du monde à l'époque de Noé, à Abraham, Moïse, Israël, à l'Eglise primitive ou à celle des derniers jours? Avons-nous davantage envie de l'écouter que nos prédécesseurs?

Notez par écrit quel est, selon vous le message essentiel de : Dieu à tous les hommes, même si les circonstances ont changé :

A cause de son apostasie, le Seigneur a fini par punir Manassé. Lisez ce qui lui est arrivé dans 2 Ch 33.10-13. Il existe également sur ces événements des documents historiques intéressants. Les rois assyriens, Esar-Haddôn (681-669 avant J.-C.) et Assourbanipal (669-627? avant J.-C.) citent tous deux Manassé parmi les rois d'Asie occidentale qui étaient leurs vassaux. Le Seventh-day adventist Bible commentery note que << sur les bas-reliefs assyriens, on reconnaissait les captifs aux crochets passés dans les lèvres ou les narines à l'aide desquels on les menait. >> - Vol. 3, p. 305 : 11, << Thorns >> et << Carried him to Babylon >. Voir Es 37.29 ; Am 4.2. Peut-être que parmi ceux qu'on emmenait avec un crochet dans le nez se trouvait le roi Manassé de Juda, dirigeant de la nation choisie de Dieu. Nul doute que s'il n'avait guère ecouté Dieu jusque-là, un crochet passé dans son nez a dû, à défaut d'autre chose, le pousser à tourner son attention vers lui.

D'après 2 Ch 33.12, c'est dans l'épreuve - le fait d'être emmené captif par les Assyriens - que Manassé s'est humilié et repenti de ses péchés. Ce sont souvent les conséquences de nos fautes qui nous remettent dans le droit chemin. Certains diraient sans doute qu'il ne s'est repenti que parce qu'il soufrait et que sans ce châtiment, il aurait continué sur la voie du péché. Que répondre à cet argument?