Quelle épreuve de
fidélité la seconde bête, agissant pour le compte de la première,
imposera-t-elle au monde? Ap
13.14,15.
Quels que soient les
détails exacts sur la façon dont "l'image de la bête" (Ap
13.15) se manifestera, une chose est claire: la question du
culte sera directement en rapport avec cette image. Qui devons-nous
adorer? La terre sera ouvertement et douloureusement divisée en
deux camps autour de cette simple question.
Relisez Dn
3, notamment les versets 3,5,10,14,18,28.
Quels sont les parallèles existant entre ce chapitre et ce qui est
décrit ici dans Ap 13? Remarquez
également le commandement souligné par Dn 3 et celui dont il sera
surtout question lors des événements de la fin décrits dans Ap 13.
Qu'ont en commun ces deux commandements? (Suggestion : voir Dn
7.25).
Dans le monde antique,
l'image était l'exacte représentation d'une personne. Nous avons
vu que la seconde bête agissait "au service de la première
bête" (Ap
13 14, La Bible du Semeur), une autre manière de dire qu'elle
fonctionnait, en quelque sorte, comme si elle était son "image".
Il est dit dans Ap
13.15 qu'il fut permis à la deuxième bête "d'infuser un esprit
de vie à la statue de la bête" (Parole Vivante). Ne trouvons-nous
pas un vocabulaire et des notions similaires dans Gn
2.7? Dans le contexte du grand conflit cosmique, tel qu'il est
présenté dans Ap 13, quels parallèles existent entre ce qui se passe
ici et ce qui nous est exposé dans la Genèse?
Le symbolisme de la
vie insufflée à l'image (ou statue) de la bête nous renvoie à Gn
2.7, ou Dieu, après avoir créé l'homme, lui insuffle un esprit de
vie, faisant de lui son représentant. La bête semblable à un agneau,
née de la puissance de Dieu, prétendra posséder un pouvoir qui n'appartient
qu'à Dieu: celui de donner et de reprendre la vie. Le refus d'adorer
l'image de la bête, c'est-àdire, de se soumettre à ses enseignements
et à ses commandements, sera considéré comme un acte déloyal passible
de mort.
On a dit que l'être
humain ne peut vivre sans adorer quelqu'un ou quelque chose. Cela
semble vrai. Demandez-vous à qui, ou à quoi, vous rendez un véritable
culte. Est-ce vraiment au Seigneur? Ou est-ce à vous-même, à votre
renom, à votre famille? Ou peut-être à l'argent, aux honneurs ou
à autre chose? Comment en être certain? Pourquoi est-ce si important?
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