LES
BETES ET LE SPIRITISME : DES MIRACLES
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Dans quel but la
bête venue de la terre opère-t-elle des miracles? Ap
13.13, 14.
Afin de pouvoir réaliser
leur objectif de domination universelle, le dragon et les deux bêtes
font appel à des miracles accomplis grâce au pouvoir de démons
parcourant le monde pour unir celui-ci contre Dieu et son peuple
(Ap
16.13,14). Il est notamment fait mention d'un miracle, ce qui
en souligne l'importance: la bête fait tomber du feu du ciel.
Que signifie : "Jusqu'à
faire descendre le feu du ciel sur la terre" (Ap
13.13)?
Dans le livre de l'Apocalypse,
le feu symbolise le jugement (Ap
8.5, 14.10)
et la présence de Dieu. L'Esprit est représenté par "sept lampes
ardentes" (Ap
4.5) et le Christ à des yeux "comme une flamme de feu"
(Ap
1.14), ainsi que des jambes "comme des colonnes de feu"
(Ap.10
1). L'image de Jean rappelle aussi l'histoire d'Elie et des
prophètes de Baal sur le mont Carmel. C'est à cet endroit que le
vrai Dieu s'est révélé en faisant descendre du feu du ciel (1
R 18.20-39). Seul le Seigneur, et non Baal, était capable de
le faire. Mais dans ce contexte précis, le dragon (utilisant la
seconde bête) réussit à accomplir quelque chose de suffisamment
comparable pour tromper ceux qui ne sont pas sur leurs gardes.
Dans le Nouveau Testament,
du feu descend du ciel en deux occasions: la première fois à la
Pentecôte, quand l'Esprit descend du ciel pour se poser sur les
disciples sous la forme de langues de feu (Ac
2.1-4). Ap
13.13 se réfère peut-être à une fausse effusion d'Esprit, qui
aura pour résultat un faux réveil à l'échelle mondiale. C'est dans
2 Th 1.7,8 qu'il est fait pour la deuxième fois référence à
du feu descendant du ciel: "Lorsque le Seigneur Jésus se révèlera
du ciel avec les anges puissants, au milieu d'une flamme de feu"
(c'est nous qui soulignons). Le feu du ciel symbolise le retour
du Christ. Est-il possible que l'apocalypse prédise qu'il y aura
une imitation du retour du Christ par les puissances démoniaques
avec l'aide de l'Amérique protestante? Voir Ellen WHITE, La tragédie
des siêcles, "Le temps de détresse", p 677.
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