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Du 24 Février au 2 Mars

Mercredi

L' ATTOUCHEMENT DE LA FOI
(Mc 5.25-34)

Pendant douze ans, Satan avait lié le sort de cette femme par une hémorragie incurable qui l'affaiblissait non seulement physiquement, mais aussi émotionnellement et spirituellement. Parce que cette situation la rendait impure (Lv 15.25-27), elle ne pouvait pas rencontrer sa famille ou ses amis pour adorer ou les retrouver. Après avoir tout essayé, dépensé tout son argent et perdu tout espoir, elle apprit que Jésus se rendait en ville. Allait-il pouvoir l'aider?

Qu'avait-elle eu l'occasion d'entendre sur Jésus, d'après vous (Mt 8.5-9,13; Mc 1.29-34,40-46; 2.1-12)? Jésus était-il son dernier recours ou son premier rayon d'espoir? Justifiez votre réponse.

Avant de guérir cette femme, Jésus avait accompli au moins seize miracles pour toutes sortes de gens. Etait-il possible que certains d'entre eux aient parlé à la femme de ce qu'il avait fait pour eux? Répandre la bonne nouvelle de Jésus est l'une des premières démarches à faire pour que Satan soit vaincu.

Mais entendre parler de Jésus ne suffit pas. Cela doit nous conduire à la foi et la foi doit conduire à l'action. Aucune des personnes guéries par Jésus n'ésperait mener une vie normale et joyeuse jusqu'au moment ou elles sont venues à lui et, comme pour cette femme, ou elles l'ont touché.

On ne peut remporter la victoire dans le grand conflit cosmique tant que l'on n'a pas «touché» Jésus. Le type de foi qui sauve n'est pas une adhésion intellectuelle ou le fait d'accepter la vérité, mais une foi qui fait de lui notre Sauveur personnel. Il en est de la femme comme de nous. «La vraie foi est [...] vie. Une foi vivante entraine un accroissement de vigueur, une pleine confiance, communiquant à l'ame un pouvoir conquérant.» - Ellen WHITE, Jésus-Christ, «L'attouchement de la foi», p. 337.

La foi doit être assez puissante pour «arrêter» Dieu sur sa route. «Qui a touché mes vêtements? » demande Jésus. Ce n'est pas un reproche, mais la preuve que dans ce monde de combats violents ou Satan prétend a la victoire, il est possible a la foi de toucher Dieu.

Quel que soit le réconfort que l'on tire des miracles de guérison de Jésus, il n'en reste pas moins une question souvent soulevée. D'après les évangiles, Jésus a gueri tous ceux qui venaient a lui. Aujourd'hui, cependant, nous savons tous que même si nons prions Jésus pour être guéris, nous ne sommes pas toujours exaucés. Cela signifie-t-il qu'il se soucie moins de nous? Dans la négative, comment interpreter la difference entre ce qui se passait lorsque Jésus était sur la terre et ce qui se passe actuellement?