9. Le grand conflit cosmique et les miracles de Jésus
Jeudi

  «LAZARE, SORS! »
  (Jn 11.1-45)


Leur frère étant tombé gravement malade, Marie et Marthe recherchèrent l'aide de Jésus. Nul doute qu'elles aussi avaient entendu parler des nombreux miracles de Jésus; peut-etre en avaient-elles meme vus quelques-uns. En outre, le verset 3 suggère que Jésus et Lazare partageaient une amitié spéciale. Le mot traduit ici par «aimer» signifie «admirer», «respecter» et «estimer».
Si la relation de Jésus avec Lazare était aussi spéciale, pourquoi tarda-t-il à se rendre chez lui? Jn 11.14,25.

«Il tardait afin de pouvoir, en ressuscitant Lazare d'entre les morts, démontrer à son peuple rebelle et incrédule qu'il était vraiment "la résurrection et la vie". Il ne pouvait se résigner à abandonner tout espoir en faveur de ce peuple, ces pauvres brebis errantes de la maison d'Israel.» - Ellen WHITE, Jesus-Christ, «Lazare, sors! », p. 524, 525. En outre, «si le Christ s'était trouvé dans la chambre du malade, Lazare ne serait pas mort car Satan n'aurait eu aucun pouvoir sur lui. La mort n'eut pu vaincre Lazare en présence du Dispensateur de la vie. Le Christ resta à distance pour permettre à l'ennemi d'exercer sa puissance afin de pouvoir ensuite le chasser comme un ennemi vaincu. » - Idem, p. 524.

Le fait de ressusciter Lazare était le miracle par excellence qui faisait du Christ la Vérité, en opposition aux prétentions de Satan.

Les extremes pronés par Satan: Satan cherche à encourager les attitudes extremes, en tout cas en ce qui concerne la mort, question à laquelle nous pensons tous jusqu'à un certain point

Pour de nombreux esprits modernes et profanes, la mort est la fin de toutes choses humaines : nous cessons simplement de fonctionner, notre corps se décompose et nous retoumons au neant d'ou nous sommes venus. Il n'existe rien d'autre,aussi, profitons de la vie.

A l'oppose, de nombreuses personnes croient qu'il existe un élément étemel inhérent à notre nature et que meme lorsque nous «mourons», c'est-a-dire, lorsque notre corps se décompose, cet élément demeure, de sorte qu'en fin de compte nous ne mourons pas vraiment. Ainsi, quelle que soit la vie que nous menons ici-bas, la vie étemelle nous attend.

La personne qui croit à l'une ou l'autre théorie n'a pas vraiment besoin de Jésus, n'est-ce pas? D'une part, on meurt et tout est completement fini, que l'on croie en lui ou non. D'autre part, la vie continue de toute facon, que Jésus existe ou non dans sa vie. Le mensonge a de nombreuses facettes (formes, aspects et couleurs differentes), contrairement à la vérité qui n'offre pas tant d'options.

Ce que Jésus a dit et fait dans l'histoire de Lazare ne discrédite-t-il pas ces deux mensonges demoniaques sur la mort? Expliquez.

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