Du 10 au 16 fevrier
Mercredi

NAZARETH: LE REJET DES SIENS
(Lc 4.16-28)


À l'epoque du Christ, quelle reputation Nazareth avait-il? Jn 1.45,46.

Ville méprisée et perverse, Nazareth fut le champ de bataille invisible de Satan contre le Fils de Dieu avant que celui-ci com-mence son ministere public à l'age de trente ans. Mais ce que Satan ne réussit pas à réaliser quand Jésus vivait à Nazareth, il chercha à le faire au moment où ce demier rendit visite à son village pour la première fois près de deux ans après son départ. Remarquez combien son approche a été differente ici, par rapport à son attitude vis-a-vis du Christ dans le désert.

Imaginez combien il a du être douloureux pour Jésus, le Fils de l'homme, d'être rejeté par les habitants de son propre village (Lc 4.16-30). Quel réconfort ceux qui ont affronté la même chose, le rejet, peut-etre, de leur famille ou de leurs amis à cause de leur foi, peuvent-ils retirer ici de l'experien-ce du Christ? Apres tout, si Jésus lui-même a connu ce rejet, pourquoi ses disciples devraient-ils s'attendre à davantage?

Tant que Jésus honorait la loi de Dieu (4.16), declarait sa fidelite envers la Parole de Dieu en la lisant (4.16,17), évoquait l'oeuvre et l'onction du Messie (4.18,19) et proclamait la réalisation de 1a prophetie qu'il venait de lire (4.21), les chefs reli-gieux étaient enthousiastes (4.22). Cependant, dès qu'il se mit à affirmer que le royaume de Dieu ne se limiterait pas à ce peuple seulement (4.27), ces demiers devinrent furieux, surtout quand il sous-entendit que ceux qui pensaient posséder1a vérité ne seraient pas tous sauvés.

« Satan ne voulait pas que la vue fut rendue aux aveugles ce jour-là, et que la liberté fut offerte aux ames retenues dans l'es-clavage. Il déploya donc tous ses efforts pour les emprisonner dans l'incré- dulité.» - Ellen WHITE, Jésus-Christ, «N'est-il pas le fils du charpentier? », p. 221.

Quand on pense que la mission de la nation juive était de proclamer l'Evangile au monde, pourquoi les chefs religieux ont-ils aussi mal réagi aux paroles de Jésus concernant un Evangile également déstiné aux païens? Que nous indique leur reaction sur la façon dont meme ceux qui possèdent la vérité peuvent l'alterer au point de devenir ennemis de la vérité? Quels autres e-xemples de ce principe avons-nous vus dans l'histoire biblique ou profane? Quelles leçons ces incidents nous révelent-ils, à nous, adventistes?



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