Dimanche

5. Vaincre ou perdre

Dimanche

JOSEPH

«Comment ferais-je un aussi grand mal et pécherais-je contre Dieu?» (Gn 39.9)

Comment Joseph savait-il qu’un adultère avec la femme de son maître était un péché contre Dieu, alors que la communication des dix commandements par ce dernier n’a eu lieu que de nombreux siècles plus tard? Citez ci-dessous les excu-ses que Joseph aurait pu utiliser pour justifier son péché, s’il l’avait choisi:

Un commerçant confessa un jour a son pasteur qu’il s’était laissé entrainé dans une relation amoureuse illicite. "Je n’ai pu m’en ernpêcher, s’excusa-t-il, vous ne pouvez vous douter des pressions extérieures dont j’étais l’objet".

Joseph, lui aussi, a subi des pressions extérieures! L’insistance quotidienne d’une jolie femme. L’attrait d’une aventure amoureuse. La passion sexuelle. La quasi certitude de ne pas être découvert. La tolerance sociale envers l’immoralité sexuelle. D’éventuels avanta-ges lui perrnettant de grimper les echelons de sa profession. Et, surtout, les insinuations continuelles de Satan lui murmurant qu‘agir ainsi était sans importance. Mais Joseph pos-sédait assez de principes en lui pour ne pas se montrer infidèle a Dieu. L’histoire de Jo-seph révèle par ailleurs la raison de son comportement. Voir Gn 39.1, 2.

Imaginez que Joseph ait succombé aux artifices de Satan et a péché contre son maitre et contre Dieu. Aurait-il été impardonnable? Non. Mais il ne s’agissait pas seulement de pardon. Dieu aurait-il pu utiliser Joseph de la même manière si ce-lui-ci était tombé a l’époque? En d’autres termes, le péché ne limite-t-il pas, mê- me une fois pardonné, ce que l’on aurait pu accomplir pour le Seigneur? Expliquez.