Lisez Ellen G. White, « La séduction originelle », pp. 469-486, dans La tragédie des siècles.-8555.

Si vous avez déjà été opéré et que vous avez été mis sous anesthésie générale, vous pourriez avoir une faible idée de ce que cela doit être pour les morts. Mais même dans ce cas, sous anesthésie, votre cerveau fonctionne toujours. Imaginez ce que ce serait pour les morts, que toutes les fonctions cérébrales, tout sauf rien, soient totalement arrêtées. Leur expérience à la mort est donc de fermer les yeux. Et, en ce qui concerne chaque personne décédée, la prochaine chose qu’elle saura est soit la seconde venue de Jésus, soit Son retour après le millénium (voir Apocalypse 20:7- 15). Jusque-là, tous les morts, les justes et les méchants, se reposent, pour ce qui leur semblera être un instant. Pour nous qui sommes en vie, la mort semble durer longtemps. Pour les vivants, l’attente est longue; mais pour les morts, cela ne semble durer qu’un instant.

« S’il était vrai qu’à l’heure suprême toutes les âmes vont directement au ciel, il y aurait lieu de désirer la mort plutôt que la vie. Aussi cette croyance en a-t-elle poussé plusieurs à mettre fin à leur existence. Qu’y a-t-il de plus simple, pour un être plongé dans le désespoir par les difficultés, l’affliction ou les revers, que de rompre le fil ténu de ses jours pour s’élancer dans la félicité du monde éternel? » Ellen G. White, La tragédie des siècles, p. 476.

« On ne voit nulle part dans les saints Livres que les justes reçoivent leur récompense et les méchants leur châtiment au moment de la mort. On ne trouve dans les patriarches et les prophètes aucune affirmation de ce genre. Jésus-Christ et les apôtres n’y ont pas fait la moindre allusion. L’Écriture enseigne positivement que les morts ne montent pas directement au ciel mais qu’ils sont plongés dans le sommeil jusqu’à la résurrection. » idem, p. 485.