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Lisez Ézéchiel
18:4, 20 et Matthieu 10:28. Comment ces versets peuvent-ils nous aider
à comprendre la nature de lâme humaine? La vie humaine dans ce monde pécheur est fragile et transitoire (Ésaïe
40:1-8). Rien de ce qui est infecté par le péché
ne peut être éternel par nature. « Cest pourquoi,
comme par un seul homme le péché est entré dans le monde,
et par le péché la mort, et quainsi la mort sest
étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché
» (Rom. 5:12, LSG). La mort est la conséquence naturelle du péché,
qui affecte toute vie ici-bas. Nous avons deux concepts bibliques importants
portant sur ce sujet. Le premier est que les êtres humains et les animaux
ont tous part à la mort. Comme la déclaré le roi
Salomon, « Car le sort des fils de lhomme et celui de la
bête sont pour eux un même sort; comme meurt lun, ainsi
meurt lautre, ils ont tous un même souffle, et la supériorité
de lhomme sur la bête est nulle... Tout va dans un même
lieu; tout a été fait de la poussière, et tout retourne
à la poussière » (Eccl. 3:19, 20, LSG). Le deuxième
concept est que la mort physique dune personne implique la cessation
de son existence en tant quâme vivante (Heb. Nephesh). Dans Genèse
2:16, 17, Dieu avait averti Adam et Ève que sils péchaient
un jour, en mangeant de larbre de la connaissance du bien et du mal,
ils mourraient. Faisant écho à cet avertissement, le Seigneur renforça
le point dans Ézéchiel 18:4, 20: « lâme
qui pèche, cest celle qui mourra. » (LSG). Cette
déclaration a deux implications principales. La première est
que puisque tous les êtres humains sont pécheurs, nous sommes
tous sous le processus inévitable de vieillir et de mourir (Rom.
3:9-18, 23). Une autre implication est que ce concept biblique rend nulle
la notion populaire dune supposée immortalité naturelle
de lâme. Si lâme est immortelle et existe vivante
dans un autre royaume après la mort, alors nous ne mourons pas vraiment
après tout, nest-ce pas? En revanche, la solution biblique au dilemme de la mort nest pas une
âme sans corps migrant au paradis, ou au purgatoire, ou même en
enfer. La solution est en effet la résurrection finale de ceux qui
sont morts en Christ. Comme lavait dit Jésus dans Son sermon
sur le pain de vie, « quiconque voit le Fils et croit en Lui [a]
la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour. »
(Jean 6:40, LSG). Pourquoi la certitude de la seconde venue de Jésus, qui est assurée
par sa première venue (après tout, a quoi servirait la première
sans la seconde ?) est-elle aussi cruciale pour tout ce que nous croyons ?
Quelle espérance aurions-nous sans la promesse de son retour ? |