Lisez Ellen G. White, « La tour de Babel »,
p. 94-100, dans Patriarches et prophètes.
« Au projet quils conçurent de bâtir une
ville, ils ajoutèrent celui de construire une tour dont la hauteur
fabuleuse ferait ladmiration du monde. Cette double entreprise
avait pour but déviter de se séparer en colonies,
contrairement à lordre de Dieu de se disperser sur la face
de la terre, de la remplir et de la soumettre. Les fondateurs de Babel
entendaient se maintenir en une seule communauté et fonder une
monarchie qui embrasserait un jour la terre tout entière. Leur
cité deviendrait ainsi la métropole dun empire universel.
Sa gloire devait être la merveille du monde, et les noms de ses
fondateurs passeraient à la postérité.
De même, la tour, dont le sommet atteindrait jusquau
ciel, serait un monument de la sagesse et du génie de ses constructeurs,
et perpétuerait leur réputation jusquaux dernières
générations. Les habitants de la plaine de Sinéar
ne croyaient pas à la promesse divine annonçant quon
ne verrait plus de déluge. Un grand nombre dentre eux niaient
même lexistence de Dieu et attribuaient cette catastrophe
à des causes naturelles. Dautres croyaient à un Être
suprême, mais semblables à Caïn, ils se révoltaient
contre lui.
En donnant à cette construction une hauteur plus élevée
que la limite atteinte par la récente catastrophe, ils pensaient
se mettre à labri de tout danger. En outre, la grandeur
de la tour allait leur permettre de monter jusquà la région
des nuages, où ils espéraient découvrir les causes
du cataclysme. En un mot, toute cette entreprise avait pour but de satisfaire
lorgueil de ses initiateurs et déteindre la connaissance
de Dieu chez les générations futures. » Ellen
G. White, Patriarches et prophètes, p. 96.