VENDREDI 8 avril, 2022

 

Considérez le lien entre « l’arbre de la vie » et « l’arbre de la connaissance du bien et du mal ». Cette relation est déjà suggérée par le fait qu’ils soient tous deux situés « au milieu du jardin » (Genèse 2:9). Mais il n’y a pas qu’une simple relation géographique entre les deux arbres. C’est parce que les humains ont mangé du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, en désobéissant à Dieu, qu’ils perdirent l’accès à l’arbre de vie, et ne purent plus vivre éternellement, du moins dans cet état. Ce lien sous-tend un principe profond. Les choix moraux et spirituels ont un impact sur la vie biologique, comme le dit Salomon à son fils: « n’oublie pas mes enseignements, et que ton cœur garde mes préceptes; car ils prolongeront les jours et les années de ta vie, et ils augmenteront ta paix » (Prov. 3:1, 2, LSG). Cette connexion réapparait dans la future Jérusalem céleste, où seul l’arbre de vie sera présent « au milieu de la place » (Apo. 22:2, LSG).

« Lorsque Dieu créa Ève, il voulut qu’elle ne fût ni inférieure ni supérieure à l’homme, mais en tous points son égale. Le couple saint ne devait pas avoir d’intérêts en dehors de l’un ou l’autre de ses composants; cependant, chacun avait sa personnalité en pensées et en actes. Toutefois après le péché d’Ève, le Seigneur lui dit qu’Adam dominerait sur elle, parce qu’elle avait été la première à pécher. Elle devait être soumise à son mari: cela faisait partie de la malédiction. Dans bien des cas, cette malédiction a rendu particulièrement lourd le lot de la femme et a fait de sa vie un fardeau. L’homme a abusé de la supériorité que Dieu lui avait donnée en exerçant un pouvoir arbitraire à bien des égards. L’infinie sagesse a tracé le plan de la rédemption qui offre à notre race une seconde occasion en l’éprouvant d’une manière différente. » Ellen G. White, Témoignage pour l’église, vol. 1, p. 475.


À méditer

 

Dieu confronta Adam en Éden et lui posa des questions afin d’établir non seulement sa culpabilité, mais aussi de le conduire au repentir. Ce motif réapparait avec Caïn (Genèse 4:9, 10), le déluge (Genèse 6:5-8), la tour de Babel (Genèse 11:5), et Sodome et Gomorrhe (Genèse 18:21). Comment l’idée d’une instruction du jugement est-elle révélée dans ces incidents?

Pourquoi Ève a-t-elle pensé que le fait de manger de l’arbre de la connaissance du bien et du mal lui procurerait de la sagesse? Comment pouvons-nous éviter pareille erreur dans notre contexte, c’est-à-dire, défier ouvertement la Parole de Dieu dans l’espoir de gagner quelque chose de « meilleur » que ce que Dieu nous offre?