Considérez le lien entre « larbre de la vie
» et « larbre de la connaissance du bien et du
mal ». Cette relation est déjà suggérée
par le fait quils soient tous deux situés « au
milieu du jardin » (Genèse 2:9). Mais il ny
a pas quune simple relation géographique entre les deux
arbres. Cest parce que les humains ont mangé du fruit de
larbre de la connaissance du bien et du mal, en désobéissant
à Dieu, quils perdirent laccès à larbre
de vie, et ne purent plus vivre éternellement, du moins dans cet
état. Ce lien sous-tend un principe profond. Les choix moraux
et spirituels ont un impact sur la vie biologique, comme le dit Salomon
à son fils: « noublie pas mes enseignements,
et que ton cur garde mes préceptes; car ils prolongeront
les jours et les années de ta vie, et ils augmenteront ta paix
» (Prov. 3:1, 2, LSG). Cette connexion réapparait
dans la future Jérusalem céleste, où seul larbre
de vie sera présent « au milieu de la place »
(Apo. 22:2, LSG).
« Lorsque Dieu créa Ève, il voulut quelle
ne fût ni inférieure ni supérieure à lhomme,
mais en tous points son égale. Le couple saint ne devait pas avoir
dintérêts en dehors de lun ou lautre de
ses composants; cependant, chacun avait sa personnalité en pensées
et en actes. Toutefois après le péché dÈve,
le Seigneur lui dit quAdam dominerait sur elle, parce quelle
avait été la première à pécher. Elle
devait être soumise à son mari: cela faisait partie de la
malédiction. Dans bien des cas, cette malédiction a rendu
particulièrement lourd le lot de la femme et a fait de sa vie
un fardeau. Lhomme a abusé de la supériorité
que Dieu lui avait donnée en exerçant un pouvoir arbitraire
à bien des égards. Linfinie sagesse a tracé
le plan de la rédemption qui offre à notre race une seconde
occasion en léprouvant dune manière différente.
» Ellen G. White, Témoignage pour léglise,
vol. 1, p. 475.