Lisez Genèse
3:1, 2 Corinthiens 11:3 et Apocalypse 12:7-9. Qui est le serpent,
et comment a-t-il trompé Ève?
Le texte commence par « le serpent ». La
syntaxe de lexpression suggère une emphase: le mot «
serpent » est le premier mot de la phrase. En outre, «
le serpent », avec un article défini, indique quil
sagit dune figure bien connue, comme si le lecteur devait
déjà savoir de quoi il sagit. La réalité
de cet être est ainsi affirmée dès le premier mot
du chapitre.
Bien sûr, les Écritures identifient le serpent comme
lennemi de Dieu (Ésaïe
27:1) et lappellent explicitement « le diable
et Satan » (Apo. 12:9, LSG). De même, dans lancien
Moyen-Orient, le serpent personnifiait la puissance du mal. «
Afin daccomplir son uvre avec succès, Satan se
décida à employer un déguisement bien propre à
servir ses desseins sinistres: celui du serpent. Cet animal était
alors une des créatures les plus intelligentes et les plus belles
de la création. Il possédait des ailes et devenait, en
plein vol, un objet éblouissant ayant lapparence et léclat
de lor poli. » Ellen G. White, Patriarches et prophètes,
p. 33.
Pour parler du diable, sous quelque forme quil apparaisse,
la Bible nutilise pas que des métaphores. Dans les Écritures,
Satan est dépeint comme un être littéral et pas
seulement un symbole rhétorique ou un principe abstrait pour
dépeindre le mal ou le côté obscur de lhumanité.
Le serpent ne se présente pas comme un ennemi de Dieu. Au
contraire, le serpent se réfère aux paroles de Dieu,
quil répète et semble soutenir. Cest-à-dire
que dès le début, nous pouvons voir que Satan aime citer
Dieu, et, comme on le verra plus tard, il cite la Parole de Dieu elle-même
(Matthieu
4:6).
Notez aussi que le serpent ne se disputa pas immédiatement
avec la femme, mais il a posé une question qui implique le fait
quil croit en ce que le Seigneur leur a dit. Après tout,
il demanda: « Dieu a-t-il réellement dit... »
(Genèse 3:1, LSG)? Ainsi, même dès le début,
nous pouvons voir à quel point cet être était rusé
et trompeur. Et, comme nous le verrons, cela fut un succès pour
lui.
Si Satan a pu tromper une Ève sans péché
en Éden, à quel point sommes-nous plus vulnérables?
Quelle est notre meilleure défense contre ses subterfuges?