DIMANCHE 3 avril, 2022

2_ La chute

 

Le serpent


Lisez Genèse 3:1, 2 Corinthiens 11:3 et Apocalypse 12:7-9. Qui est le serpent, et comment a-t-il trompé Ève?

Le texte commence par « le serpent ». La syntaxe de l’expression suggère une emphase: le mot « serpent » est le premier mot de la phrase. En outre, « le serpent », avec un article défini, indique qu’il s’agit d’une figure bien connue, comme si le lecteur devait déjà savoir de quoi il s’agit. La réalité de cet être est ainsi affirmée dès le premier mot du chapitre.

Bien sûr, les Écritures identifient le serpent comme l’ennemi de Dieu (Ésaïe 27:1) et l’appellent explicitement « le diable et Satan » (Apo. 12:9, LSG). De même, dans l’ancien Moyen-Orient, le serpent personnifiait la puissance du mal. « Afin d’accomplir son œuvre avec succès, Satan se décida à employer un déguisement bien propre à servir ses desseins sinistres: celui du serpent. Cet animal était alors une des créatures les plus intelligentes et les plus belles de la création. Il possédait des ailes et devenait, en plein vol, un objet éblouissant ayant l’apparence et l’éclat de l’or poli. » Ellen G. White, Patriarches et prophètes, p. 33.

Pour parler du diable, sous quelque forme qu’il apparaisse, la Bible n’utilise pas que des métaphores. Dans les Écritures, Satan est dépeint comme un être littéral et pas seulement un symbole rhétorique ou un principe abstrait pour dépeindre le mal ou le côté obscur de l’humanité.

Le serpent ne se présente pas comme un ennemi de Dieu. Au contraire, le serpent se réfère aux paroles de Dieu, qu’il répète et semble soutenir. C’est-à-dire que dès le début, nous pouvons voir que Satan aime citer Dieu, et, comme on le verra plus tard, il cite la Parole de Dieu elle-même (Matthieu 4:6).

Notez aussi que le serpent ne se disputa pas immédiatement avec la femme, mais il a posé une question qui implique le fait qu’il croit en ce que le Seigneur leur a dit. Après tout, il demanda: « Dieu a-t-il réellement dit... » (Genèse 3:1, LSG)? Ainsi, même dès le début, nous pouvons voir à quel point cet être était rusé et trompeur. Et, comme nous le verrons, cela fut un succès pour lui.

Si Satan a pu tromper une Ève sans péché en Éden, à quel point sommes-nous plus vulnérables? Quelle est notre meilleure défense contre ses subterfuges?