JEUDI 7 avril, 2022

2_ La chute

 

Le destin de l’humanité


Lisez Genèse 3:15-24. Quel fut le résultat de la chute sur Adam et Ève?

Alors que le jugement de Dieu sur le serpent est explicitement identifié comme étant une malédiction (Genèse 3:14), le jugement de Dieu sur la femme et sur l’homme ne l’est pas. La seule fois où le mot « malédiction » est utilisé à nouveau, il ne s’appliquait qu’au « sol » (Genèse 3:17). Cela voudrait dire que Dieu avait d’autres plans pour l’homme et la femme, par opposition au serpent. Dieu leur a offert un espoir qu’Il n’a pas offert à Satan.

Le péché de la femme étant dû à son association au serpent, le verset décrivant le jugement de Dieu sur la femme était lié au jugement du serpent. Non seulement Genèse 3:16 suit immédiatement Genèse 3:15, mais les parallèles entre les deux prophéties indiquent clairement que la prophétie concernant la femme dans Genèse 3:16 doit être lue en relation avec la prophétie messianique dans Genèse 3:15. Le jugement de Dieu sur la femme, y compris la procréation, doit donc être compris dans la perspective positive du salut (voir aussi 1 Tim. 2:14, 15).

Puisque le péché de l’homme est dû au fait d’écouter la femme au lieu d’écouter Dieu, le sol d’où l’homme a été pris est maudit (Genèse 3:17). Par conséquent, l’homme devra travailler dur (Genèse 3:17-19), jusqu’à ce qu’il « retourne » dans la terre d’où il a été pris (Genèse 3:19), quelque chose qui n’aurait jamais dû arriver, et qui n’a jamais fait partie du plan originel de Dieu.

Il est significatif de noter que, contre cette perspective désespérée de mort, Adam se tourne alors vers la femme, où il voit l’espoir de la vie à travers son accouchement (Genèse 3:20). C’est-à-dire que même au milieu de la condamnation à mort, il voit l’espoir de la vie.

Pendant ce temps, comme le ferait tout parent aimant, Dieu n’avait voulu que du bien pour eux, jamais du mal. Mais alors qu’ils avaient connu le mal, Dieu ferait tout ce qu’Il pouvait pour les sauver. Ainsi, même au milieu de ces jugements, tout espoir n’a pas été perdu pour nos premiers parents, malgré leur désobéissance ouverte et flagrante à Dieu; bien que – vivant vraiment au paradis – ils n’eussent absolument aucune raison de douter de Dieu, de douter des paroles de Dieu ou de douter de Son amour pour eux.

Bien que nous ayons tendance à penser que la « connaissance » en soi est bonne, pourquoi ce n’est pas toujours le cas? Quelles sont les choses qu’il vaudrait mieux ne pas connaitre?