VENDREDI 27 mai, 2022

 

Dieu choisit Jacob, non pas parce qu’il le méritait, mais à cause de Sa grâce. Et pourtant, Jacob travailla dur pour essayer de mériter la grâce, ce qui est en soi une contradiction. S’il la méritait, alors ce ne serait plus la grâce; ce serait les œuvres (voir Romains 4:1-5), ce qui est contraire à l’évangile. Ce n’est que plus tard que Jacob commencera à comprendre la signification de la grâce de Dieu et ce que signifiait le fait de faire confiance à Dieu, de vivre par la foi et d’être complètement dépendant du Seigneur. L’expérience de Jacob contient une leçon importante pour les personnes ambitieuses: ne vous efforcez pas de vous promouvoir au détriment des autres.

« Jacob pensait obtenir le droit d'aînesse par la tromperie, mais il s’est trouvé déçu. Il pensait qu’il avait tout perdu, sa connexion avec Dieu, sa maison et tout, et là il n’était qu’un fugitif déçu. Mais que fit Dieu? Il le regarda dans son état désespéré, vit sa déception, et Il estima qu’il y avait quelque chose en lui qui Lui rendrait gloire. À peine voit-Il son état qu’Il présente l’échelle mystérieuse, qui représente Jésus-Christ. Voici l’homme, qui avait perdu tout lien avec Dieu, et le Dieu des cieux le regarda et consentit à ce que Christ comble le fossé qui était le résultat du péché. Nous aurions pu regarder et dire: j’aspire au ciel, mais comment puis-je l’atteindre? Je ne vois pas la voie. C’est ce que Jacob pensait, et ainsi Dieu lui donna la vision de l’échelle, et cette échelle reliait la terre au ciel, à Jésus-Christ. Un homme pouvait l’escalader, car la base touchait la terre et le sommet atteignait le ciel. » (Ellen G. White Comments, The SDA Bible Commentary, vol. 1, p. 1095.)


À méditer

Regardez les caractères de ces personnages (Isaac, Rebecca, Jacob, Ésaü, Laban, Rachel, Léa) dans certains de ces récits de l’histoire sacrée. Regardez tous les mensonges et les tromperies impliqués. Que nous enseigne cela sur la nature humaine en général et la grâce de Dieu?

En lisant l’histoire de Jacob, quelles preuves pouvons-nous trouver, nous montrant qu’au fil du temps, son caractère mûrissait et grandissait?

Quelle est la façon dont nous, en tant qu’adventistes du septième jour, pourrions être en danger d’avoir l’attitude qu’avait Ésaü envers son droit d'aînesse? Autrement dit, comment pouvons-nous nous assurer que nous ne cessions jamais d’aimer et d’apprécier toute la lumière que Dieu nous a donnée?